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Colloque international sur l'analyse des discours : «El Guellil» et «Raina Raikoum», entrent à l'université
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 12 - 2014

Entre tranche de vie d'El Guellil et «Raina Raikoum », les lecteurs du Quotidien d'Oran ont découvert cette façon humoristique et satirique de raconter le quotidien du citoyen et refléter une image caricaturée de la réalité. Seulement, voilà ces deux chroniques qui jusque- là s'invitaient dans tous les foyers algériens, sont devenues, une problématique littéraire, sujette de plusieurs recherches universitaires. Une tranche de vie se doit d'être étudiée et «Raina» fait sa recherche dans «raikom». C'est ainsi que le colloque international sur «Analyse des Discours des Objets Signifiants», organisé, le 3 et le 4 décembre, par le laboratoire LOAPL de l'université d'Oran en collaboration avec l'université Paris Ouest Nanterre et l'université de Lorraine au niveau département des langues latines, a inscrit dans son ordre du jour, l'étude de ces deux chroniques entre autres sujets abordés sur des œuvres littéraires. Pourquoi ces deux chroniques ont su attirer le lectorat au point d'en devenir «accroc », selon les intervenants à cette rencontre ?
Mme Bouhadiba Amaria, de l'ENS d'Oran qui a présenté une communication sur «Effacement énonciatif dans les chroniques d'El-Guellil et Hakim Laalame », de l'ENS d'Oran, a expliqué cet intérêt accordé à «Tranche de vie » d'El Guellil par cette diversité dans la langue passant de l'arabe dialectal algérien à la langue française. «Un va et vient entre les deux langues », dira-t-elle «qui démontre la maitrise par son auteur des deux langues au point d'en apporter une touche personnelle qui donne plus de valeur à l'œuvre». Pour cette universitaire, «la présence d'autres emprunts vocabulaires d'autres langues tels que le mot «trabendo » ou «trabendiste» attire encore plus les lecteurs. Il y a aussi la création d'autres mots qui relèvent de la compétence individuelle du chroniqueur. En étudiant cette chronique, cela m'a motivé à élargir le champ de mon travail à d'autres ; car en plus d'El Guellil, je travail aussi sur la chronique de Hakim Laâlam», a souligné Mme Bouhadiba.
Pourquoi ce recours à l'arabe dialectal algérien ? Notre interlocutrice explique que «le chroniqueur veut toujours tisser des relations de connivence et de rapprochement avec le lecteur.
Comme le nombre des francophones algériens a baissé par rapport aux années précédentes, cela explique ce recours au dialectal algérien pour instaurer cette relation de proximité avec son lectorat dans le but de faire passer le message. Un mot en arabe à plus d'impact, Il a une charge sémantique plus importante qu'un mot en français. Par exemple le mot «hitiste » qui veut dire chômeur. Quand le lecteur lit «hitiste », son impact sera plus important que le mot en Français chômeur».
Sur la chronique «Raina Raikom», Mme Miri Benabdellah Imène, maitre de conférences à l'université d'Oran et présidente du colloque qui a présenté une conférence sur «L'Ethos discursif de l'énonciateur dans le discours journalistique » a souligné qu'il s'agit « d'une chronique problématique, ambiguë du point de vue linguistique et sémantique. Elle demande beaucoup de réflexion, beaucoup de pré-reçu, beaucoup de savoir- faire. On ne peut pas comprendre les textes de Kamel Daoud sans avoir des connaissances culturelles poussées. Pour déchiffrer son message, il faut faire de la recherche ». En Analysant ses écrits, cette universitaire estime que «Même s'il fait appel à la littérature dans ses écrits. Il renvoie à certains auteurs et écrivains puisque lui-même il est de formation littéraire. En fait ce sont toutes les stratégies qu'il utilise dans sa chronique notamment la polyphonie de la négation. Il utilise aussi les questions rhétoriques. Cette forme d'interaction avec son lectorat. Il pose des questions. Il donne la réponse tout en laissant ouverte la réponse du lecteur. Il utilise aussi l'ironie, beaucoup moins de néologisme et d'emprunt ».
L'ironie, la dérision et la satire, seraient selon la conférencière, «des stratégies qu'il utilisent «pour capter l'attention du lecteur. Pour sa part, Mme Malaoui, Chiali Fatima Zohra, professeur en sciences du langage, didactique et sémantique, spécialiste en analyse du discours a enchainé en précisant que «Il y a eu dans le programme universitaire en 2000 la mise en place d'une école d'analyse du discour et des objets signifiants. On a donc commencé à former des étudiants sur la manière d'analyser les discours et les corpus littéraires, médiatiques et politiques. On a choisi ce qui intéresse le plus le lecteur. «Raina Raikoum » par exemple ou tranche de vie d'El Guellil ont été choisis pour savoir pourquoi ils suscitent cet intérêt et quels sont les éléments textuels, liés au discours et à la façon d'écriture qui font qu'ils arrivent à attirer le lecteur et en même temps former l'opinion publique».


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