En prévision de son 5e congrès national qui aura lieu les 19 et 20 janvier prochains à Alger, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a tenu, hier, son pré-congrès régional, avec la participation des délégués venus de 13 wilayas de l'Ouest et du Sud-Ouest.Ces assises présidées par le secrétaire général de l'Union des commerçants et artisans algériens, M. Salah Souilah a été une occasion pour passer en revue l'ensemble des réalisations de l'union, notamment sa participation à la tripartite et les démarches entreprises pour préserver les droits et devoirs des commerçants. Ce conclave se veut donc une étape importante pour se pencher sur les problèmes et les aspirations des commerçants de l'ouest. Plusieurs ateliers ont sanctionné donc ce pré-congrès lesquels ont permis aux participants d'installer la commission de validation de qualité de membre et la commission chargée de l'élaboration du communiqué final. À ce titre, on saura que cette dernière commission aura pour mission de rapporter le résumé final, toutes les suggestions avancées y compris la reconduction de l'actuel SG lors du prochain congrès national a noté M/ Mouad Abed coordinateur local de l'UGCAA. Tout en se félicitant du succès de ce conclave, notre interlocuteur a tenu à préciser que plusieurs dossiers ont été également revus à l'occasion ; les participants ont énuméré le problème des statuts toujours absents pour l'activité de chauffeur de taxi et artisans. La corporation souhaite donc que ce vide soit étudié dans les nouveaux statuts, une révision qui s'avère indispensable eue égard à la conjoncture économique nationale et mondiale. En axant ainsi sur l'impact de ces ateliers de travail, lesquels convergent vers l'amélioration de la sphère commerciale, les commerçants ont passé au peigne fin leurs activités et c'est le secteur de l'artisanat qui reste selon les concernés confronté à plusieurs contraintes. Ces suggestions seront donc étudiées lors du 5e congrès a souligné M. Mouad précisant que d'autres propositions ont été également avancées pour lutter contre l'informel, et ce, à travers l'installation d'une commission nationale. Celle-ci devra canaliser les produits vendus parfois par les importateurs au circuit de l'informel. Notons que l'Algérie compte 1 300 000 commerçants et plus de 400.000 artisans.