Le Pôle des Forces du Changement exprime «sa profonde préoccupation et sa vive inquiétude quant à la détérioration continue de la situation dans le sud du pays, et en particulier à Ain Salah, en raison de la gestion unilatérale, autoritaire et irresponsable du dossier de l'exploitation du gaz de schiste». Dans un communiqué clôturant sa réunion périodique de coordination, le Pôle considère que «le pouvoir politique porte l'entière responsabilité de la transformation de nombreuses régions du sud du pays en foyers de crises et de tensions «, et ce en raison de «son refus d'être à l'écoute des préoccupations légitimes» des citoyens de ces régions et «par son abandon du dialogue et de la concertation indispensables sur les grandes affaires concernant l'ensemble de la Nation». Le communiqué, signé par le Coordonnateur du Pôle des Forces du Changement, Ali Benflis, relève «l'absence du pouvoir politique de la prise en charge de la grave situation qui prévaut dans le sud du pays» et constate que «la vacance au sommet de l'Etat s'accompagne d'une vacance manifeste du gouvernement». Le parti, non encore agréé de Ali Benflis, tient à assurer les populations de «Ain Salah et dans les autres régions concernées du sud» de «sa solidarité entière et de son soutien total à leurs attentes et à leurs aspirations». Il «met en garde les autorités» contre «» toute tentation d'un traitement sécuritaire des revendications». Concernant la situation énergétique du pays, le Pôle «a constaté la persistance du gouvernement à se dispenser de son devoir de vérité envers le peuple algérien s'agissant de la gravité exceptionnelle de cette crise et de l'ampleur de ses répercussions sur l'économie du pays». Il réclame «un diagnostic cohérent de cette crise, une évaluation précise de ses répercussions sur les comptes de la Nation et une définition précise des politiques qu'il entend mettre en œuvre pour y faire face dans les conditions les moins pénalisantes pour le pays».