Sous les principaux chefs d'accusation d'incendie volontaire, destruction de biens d'autrui, violation de domicile et racket, un repris de justice répondant aux initiales O.B., âgé de 42 ans, a été présenté avant-hier devant le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel d'Aïn El-Turck. Au terme de son audition, il a été placé en détention provisoire. Selon des sources policières, ce dangereux récidiviste et toxicomane de surcroit, qui traîne sa lugubre réputation come un lépreux sa clochette dans la cité populaire des 350 logements sociaux et le bidonville mitoyen, en plein cœur d'Aïn El-Turck, a en guise de représailles incendié un salon de coiffure dont le gérant refusait de se plier à son racket. Il a par la suite, un moment plus tard, détérioré la porte d'entrée de la mosquée de ladite cité avant de s'en prendre au véhicule de l'imam qui officie dans ce lieu de culte. Après ces forfaits, le mis en cause, qui faisait déjà l'objet de recherches pour coups et blessures volontaires, s'est dirigé ensuite vers le bidonville où il a investi une masure pour tenter de soumettre ses occupants, deux jeunes femmes, au racket, en les menaçant de mettre le feu à leur logis, indiquent encore nos sources. Lors de son arrestation, ce repris de justice, qui était sous l'effet de la drogue, a opposé une farouche opposition en n'hésitant pas à brandir une arme blanche contre les policiers. Sa neutralisation a suscité l'approbation et le soulagement de la population de la cité des 350 logements et ses alentours immédiats, où il a créé un climat délétère en semant le trouble et la terreur. Notons que l'arrestation de cet individu est intervenue quelques heures seulement après la mise hors d'état de nuire, à Bouiseville, d'un groupe de délinquants composé de trois mineurs et dirigé par un repris de justice, qui ont été reconnus comme étant les auteurs d'agressions sous la menace d'armes blanches perpétrées notamment contre des collégiens et des lycéens, d'actes de vandalisme, de tapages nocturnes et de troubles à l'ordre public. Selon les mêmes sources, ces délinquants ont à leur actif deux victimes, des collégiens, qui les ont délestés de leurs sacoches, de leurs portables, d'une somme d'argent et même de leurs casquettes. Ils ont été neutralisés après une course poursuite engagée par les éléments de la PJ de la Sûreté de daïra, chargés de la lutte contre la délinquance juvénile. Ce groupe de délinquants a été écroués après avoir été déféré devant le parquet d'Aïn El-Turck.