Interrogés, hier, sur la situation de leur équipe après la défaite essuyée, vendredi dernier, face à l'USM Ain-Beida où l'ASAM se trouve menacée par la relégation, les dirigeants Mlilis n'ont pas mâché leurs mots, affirmant qu'il « se passe des choses extra sportives, dans les coulisses de ce championnat amateur». Ainsi, le président du directoire qui gère les affaires du club, Haskoura Tarek, a juré que certains milieux cherchent à nuire à son équipe et qu'il faut s'attendre à des événements douteux, lors de cette dernière partie du championnat. Et de citer, en exemple, les échos recueillis de Batna, à propos de la victoire du leader sans donner d'autres précisions et en s'attardant sur le match livré par son équipe, à Ain-Beida. «A Ain-Beida, nous avons entendu des rumeurs concernant les joueurs locaux qui auraient été soudoyés par des parties adverses, pour nous battre. Et cela s'est vérifié, sur le terrain, comme l'atteste cette hargne inhabituelle des locaux», a poursuivi Haskoura. Dans le camp des supporters, ces allégations ne tiennent pas la route, en rétorquant que c'est plutôt le malaise qui s'est installé au sein de l'équipe et généré par le non paiement des salaires qui est à l'origine de la dégringolade dans le classement, puisque avant ce match de Aïn-Beida, les joueurs avaient boycotté les entraînements 10 jours durant. Le dirigeant m'lili pense, néanmoins, que l'ASAM conserve, encore, des chances de sauver sa peau. «Il nous faut, simplement, gagner les quatre matches, à domicile, et ramener des points de l'extérieur, notamment de nos déplacements à Collo et à Village Moussa (Jijel). En outre, avec le retour des joueurs blessés ou suspendus, l'équipe va disposer de toutes ses potentialités, en évoluant au grand complet», conclura notre interlocuteur.