De plus en plus utilisées notamment depuis 2000, en moyenne de 1.785 hectares annuellement, les terres en jachère (ou laissées au repos) de la wilaya d'Aïn Témouchent, dont la vocation est typiquement agricole, ne représenteraient aujourd'hui à peine 11% de la superficie totale, croit-on savoir auprès d'une source proche des services concernés. L'exploitation optimale du potentiel agricole de la wilaya est l'une des préoccupations majeures des responsables locaux. Pour ce faire, de gros efforts sont actuellement consentis pour accroître la production agricole et de contribuer ainsi à la réduction de la dépendance alimentaire. Ainsi, les services agricoles ont réservé une nouvelle superficie de 15.000 hectares de terres agricoles à mettre en valeur et à ajouter à la surface utile agricole qui est aujourd'hui de l'ordre de 180.184 ha dont au moins 4.075 sont irrigués. Cette dernière est d'ailleurs consacrée aux grandes cultures avec 151.020 hectares, dont les céréales avec 96.000 hectares, les légumes secs 11.729 ha (dont 8.000 réservés aux pois chiches, une filière potentielle de 60.000 quintaux annuellement, qui représentent la meilleure production en Algérie), les avoines 6.322 ha et des terres en jachère ou laissées au repos de plus de 22.000 ha, ajoute-t-on de même source. Les fèves suivent avec 2.100 ha, puis les pois secs (1.100) ensuite les haricots (900). La lentille n'étant malheureusement pas cultivée. Les principales actions menées dans ce sens portent, entre autres, sur la réhabilitation de la viticulture, les plantations arboricoles, le développement des légumineuses alimentaires, le développement de la production et la collecte du lait cru, l'amélioration de la productivité du sol et la diversification des cultures. Selon la même source, cette stratégie vise essentiellement à conquérir de nouveaux espaces exploitables et à étendre les surfaces cultivées, en donnant la priorité aux jeunes et aux enfants d'agriculteurs ou encore diplômés dans les différentes filières de ce secteur vital. Toutefois, cet objectif reste réalisable au regard de la prise de conscience des agriculteurs qui doivent suivre rigoureusement les recommandations des spécialistes de l'agriculture notamment l'utilisation des semences appropriées, conclut notre source.