Week-end catastrophique pour le MOC qui est retourné à la case départ. En effet, des informations recueillies au niveau de la Coupole Blanche, siège du club, nous ont confirmé la défection de pas moins de trois anciens présidents qui formaient, avec deux autres et le président Demigha, la direction collégiale installée récemment. Donc, la solidarité dont ont fait preuve les anciens dirigeants au cours du fameux dîner offert en leur l'honneur par le président Demigha lequel, rappelons-le, avait réussi à les sensibiliser quant au projet de faire accéder le club en Ligue 2 la prochaine saison, vient de voler en éclats. Les anciens dirigeants se sont retirés l'un après l'autre et seuls deux d'entre eux sont restés aux côtés du président. « Apparemment, ceux qui ont fait défection reprochent à Demigha d'être retombé dans ses travers en voulant diriger tout seul le club, alors qu'ils s'étaient entendus, au départ, sur une direction collégiale pour gérer le club », ont affirmé nos interlocuteurs. Conséquences: la situation est au point mort. Contacté hier dans sa résidence à Alger, l'entraîneur Abdelhakim Boufenara qui venait juste d'être confirmé à la barre trechnique du MOC pour la prochaine saison, a confirmé le départ du gardien Khairi et de l'attaquant Kejour qui ont opté pour le DRB Tadjenanet . « C'est le risque avec les joueurs qui ont le statut d'amateur et qui ne sont pas liés par des contrats avec leurs clubs », fera observer notre interlocuteur, non sans une certaine pointe de regret. Concernant le cas du meneur de jeu de l'équipe, Ferhat Ayoub, annoncé partant pour le club voisin de l'ASK, Boufenara s'est dit ne pas être au courant. Et de révéler qu'il avait laissé à la fin de saison des directives aux responsables du club, « mais il semble que ces derniers n'en ont pas tenu compte. Et voilà le résultat !», a-t-il dit. Pour son propre cas, l'entraîneur a confirmé qu'il n'a rien signé jusqu'à présent avec le président Demigha. « Pourtant, le temps passe et il n'est pas en faveur de l'équipe ! », a-t-il encore souligné. Dans le camp des supporters, la consternation succède à l'euphorie.