Tandis que la situation du club demeure toujours bloquée, la passe d'armes engagée entre les postulants à la présidence de l'AS Aïn M'lila se poursuit encore. Mardi, les deux candidats Belaribi Chérif et Guerdoud Sebti, mis en cause dernièrement dans nos colonnes et plus précisément dans l'article intitulé « AS Aïn M'lila : Bras de fer pour la présidence du club » par l'ex-président du directoire Tarek Haskoura, nous ont rendu visite accompagnés de l'ancien entraîneur Azeroual dans le but de donner leur version suite aux «propos mensongers et diffamatoires», selon leur expression, que leur adversaire avait récemment tenus contre eux dans l'édition du dimanche 28 juin en page 17. Et à ce sujet, Belaribi commença par exhiber la copie d'une plainte en diffamation qu'ils venaient de déposer contre leur adversaire auprès du procureur de la République de Aïn M'lila. « Nous sommes outrés par ses allégations relatives à notre supposée radiation du mouvement sportif national. Qu'il apporte les preuves de cette radiation ! » Poursuivant leur réquisitoire, ils ont, à leur tour, accusé Haskoura d'avoir déposé son dossier de candidature bien après l'expiration des délais, « et par une autre personne car ce monsieur était absent de la ville ce jour-là », précisera Belaribi, en prenant à témoin la daïra et les services de la jeunesse et des sports. Et d'ajouter « qu'il a exercé des pressions sur les membres de la commission pour faire accepter son dossier, ce qui a contraint ces derniers à démissionner. De ce fait, le processus des élections du nouveau président du club a été bloqué. Les autorités ont pris alors l'affaire en main. Guerdoud dira que Haskoura a parlé de quorum mais il a falsifié la liste des membres de l'assemblée générale pour la porter à 73, alors qu'en réalité seuls une cinquantaine répondent aux critères et ouvrent droit au vote ». Belaribi à son tour ajouta « nous n'allons pas polémiquer avec cet arriviste qui cherche par tous les moyens à éliminer ses concurrents pour s'accaparer la direction du club. Je lance un appel en direction des autorités locales et de wilaya pour intervenir au plus vite dans l'intérêt de l'ASAM. Je dirais aussi que les anciens dirigeants et les joueurs sont interpellés pour prendre position et sauver notre club menacé de disparition ». Enfin, Belaribi Chérif se chargea de la conclusion en avouant « nous nous retrouverons bientôt devant la justice face à Haskoura et il devra alors répondre de ses actes ».