Sans trop forcer son talent, la JSK a remporté une victoire facile et par ricochet aura compliqué davantage la mission de l'ASAM dans sa lutte pour le maintien. La JSK débutait la partie pied au plancher. Une première action d'éclat du prodige Bezzaz, avec la complicité de Belkaïd, permettait aux Kabyles d'ouvrir la marque dès la... 15e seconde. L'on avait alors craint le pire pour l'ASAM. Toutefois, ce scénario idéal sera vite rompu à la 7' lorsqu'un débordement à droite de Bakha verra Zafour battre malencontreusement son gardien Gaouaoui. Les M'lilis n'en revenaient pas. Passé maître dans les schémas défensifs, Azeroual demandait à ses joueurs de reculer d'un cran. Le «Catenaccio» était déjà actionné. Les Tizi-Ouzéens dominaient copieusement un adversaire largement à leur portée, mais se brouillaient les pinceaux à l'approche des buts de Bentouil. Il a fallu donc attendre la 40' pour voir enfin Belkaïd libérer et ses camarades et le public d'une frappe lourde à raz de terre et dont le portier m'lili n'a vu que du feu. Au retour des vestiaires, les Canaris, complètement métamorphosés, finissaient par achever l'ASAM par un jaillissement de Berguiga sur un flottement dans l'axe m'lili. L'affaire semblait être entendue tant les Kabyles se baladaient. La démonstration continuait sans cesse et les Tizi-Ouzéens faisaient courir le ballon et les joueurs de Aïn M'lila avec. Faisant cavalier seul, les Kabyles rataient une multitude d'occasions, notamment par l'intermédiaire de Bendahmane, Bezzaz et Berguiga. Pris ainsi à la gorge, les hommes d'Azeroual restaient sans réaction et abdiquaient devant la furia jaune et vert.