160 familles des cités d'habitations précaires de Benchergui et de Boudraa Salah ont été relogées, jeudi dernier, dans des appartements neufs à la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, un 1er quota d'une opération qui se poursuivra jusqu'à la fin de ce mois de juillet, et qui touchera à terme pas moins de 3.000 foyers. Le déménagement des 160 familles vers l'unité de voisinage (UV) N°16, a commencé très tôt dans la matinée et a été supervisé par le wali de Constantine, Hocine Ouadah, qui a fait savoir qu'«il s'agit là d'un 1er quota qui sera suivi par d'autres jusqu'à toucher l'ensemble des 3.000 habitants du reste des bidonvilles, des cités d'habitations précaires et de celles menacées par des glissements de terrain». Ajoutant : «Nous avons préféré procéder par étapes, pour assurer une meilleure maîtrise des transferts des populations concernées, de permettre aux familles qui seront touchées de bien se préparer et enfin d'avoir tout le loisir d'intervenir en cas de manque dans l'alimentation en gaz, électricité, etc.». Et de terminer par le souhait que les bénéficiaires sauront, dira-t-il, «y résider et veiller à les préserver de dégradations précoces». Selon le SG de la daïra, parmi les autres sites de bidonvilles et d'habitations précaires qui seront délocalisés, vers la même unité de voisinage d'Ali Mendjeli, il y a la cité Essalem située près du pont de Bouberbara au niveau d'El Ménia. Mais également 29 familles du lieudit Ledjnaïne se trouvant dans les environs, en sus de 14 familles habitant des bidonvilles au niveau de la zone industrielle Palma. Et de poursuivre que les transferts et relogements toucheront aussi quatre familles du terrain El Malha ainsi que trois autres familles habitant l'avenue Zaamouche, près de la gare ferroviaire centrale de Bab El Kantara, dont les maisons ont été démolies pour laisser place nette à la réalisation en cours de la nouvelle bibliothèque urbaine de la ville des ponts. Les opérations de délocalisation se poursuivront dans les prochains jours, soulignera-t-il, et en finir avec le logement précaire et les zones connaissant le phénomène de glissement de terrain à l'instar de la rue des maquisards qui, avec 1.600 relogements, représente le plus gros lot du peloton. A rappeler enfin que ces déménagements étaient fixés au 20 du mois de juillet en cours, sauf que les autorités locales ont été amenées à revoir le planning et avancer cette date et ce, devant les protestations des bénéficiaires qui ont réclamé d'être relogés plutôt en recourant à des barrages de route.