La crise dans laquelle est plongée l'AS Aïn-M'lila semble loin de son épilogue. Selon les dernières informations recueillies mardi auprès des principaux protagonistes, les prémices d'un règlement du conflit ne semblent pas évidents. Et ce n'est pas la décision prise par les autorités locales et la direction de la jeunesse et des sports d'Oum El-Bouaghi, aidées par quelques personnalités de la ville, de fixer la tenue, aujourd'hui, de l'assemblée générale ordinaire en vue de recueillir les candidatures pour l'élection du président qui va régler quoi que ce soit. Les déclarations des leaders des deux clans, qui se portent candidats, ont montré clairement que ceux-ci restent fermement campés sur leurs positions en ce qui concerne le nombre des membres de l'assemblée générale à prendre en considération pour organiser les élections. Ainsi, le groupe de Belaribi et Guerdoud a, parait-il, réussi à convaincre la DJS de s'appuyer sur les 13 membres qui formaient l'AGO de l'année 2014 pour tenir les élections. « En principe, cela se déroulera ainsi puisque les autorités et la DJS sont d'accord sur cette formule. Donc, je pense que tout ira bien », nous a déclaré hier Belaribi Chérif. Seulement, du côté opposé, Haskoura Tarek, l'ex-président du directoire, reste fermement opposé à cette formule. « Puisque, a-t-il opposé, la dernière AGO qui s'est déroulée dernièrement a porté ses membres à 73. Donc, ce nombre qui est légitime car l'AG est souveraine et ce n'est pas une décision administrative qui va changer quoi que ce soit. Donc, c'est ce nombre qui doit être pris en considération pour l'organisation du scrutin pour l'élection du président de l'ASAM. Nous rejetterons toute autre formule et nous porterons l'affaire devant la justice au cas où la volonté de l'AG est transgressée », nous a-t-il déclaré, catégorique. Donc, la crise risque de se prolonger et retarder encore la préparation de l'équipe pour la prochaine saison. Les supporters et les anciens joueurs attendent dans l'angoisse une sortie de crise rapide qui pourrait préserver les chances de l'équipe de participer au prochain championnat. « Sinon, ce serait la catastrophe », nous ont confié des supporters atterrés.