Parmi les épineux problèmes auxquels les pouvoirs publics ont été confrontés, il y a d'abord celui des décharges sauvages comme celles d'El Frin, Assel, Matroha, El Tarf, Echatt et El Kantouni (dans la commune de Dréan), source de désagréments multiples dénoncés tant par les riverains que par les associations œuvrant pour la protection de la nature. Même si ces décharges ont disparu à la faveur de la création de 07 centres d'enfouissement, répartis à travers plusieurs communes, en attendant celui de Ben M'hidi, le problème des enlèvements d'ordures ménagères continue d'être posé dans de nombreuses communes. En ce sens, un conseil de wilaya a été tenu spécialement jeudi et à travers lequel cette problématique, étroitement liée à la santé publique, a été disséquée par des exposés détaillés de chacun des maires présents. Après donc l'intervention du wali, suivi par le directeur de l'environnement, ce fut le tour des P/APC de dresser un tableau exhaustif sur les moyens humains et matériels dont ils disposent ainsi que les contraintes rencontrées. Pour le maire d'Echatt qui compte 42.000 habitants, la commune dispose de 07 bennes-tasseuses, 04 tracteurs avec remorque, 37 employés dont sept ont contracté des maladies professionnelles. L'enlèvement des ordures se fait dans trente quartiers par le porte-à-porte et dans quinze cités d'une manière collective. Pour mieux gérer ces enlèvements, le maire souhaiterait acquérir au moins trois autres bennes-tasseuses. Quant à Besbes, on a rappelé qu'avec 04 bennes et quatre tracteurs, on arrive tant bien que mal à débarrasser les différents quartiers des ordures avec des rotations déterminées, et de montrer photos à l'appui les endroits où étaient entassés des ordures et ayant fait l'objet d'une opération de nettoiement. Enfin, les maires ont été conviés à mieux gérer cette donne d'autant plus que les pouvoirs publics les ont dotés ces dernières années et ces derniers temps, de moyens comme les bennes ou les bacs à ordures, afin d'enlever ces ordures qui enlaidissent les cités.