A moins de deux mois du scrutin (décembre prochain) portant sur le renouvellement partiel du Conseil de la nation, la chasse aux voix est lancée du moins pour les deux formations politiques poids-lourds fortement représentées au sein des assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW), à savoir le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), qui ont fait le choix de leurs candidats aux prochaines élections sénatoriales. En effet, au terme d'une primaire interne et d'un vote organisés au 271 élus présents (sur un total de 318), vendredi dernier, à la salle de conférence du parc national à Lalla Setti, en présence des membres du bureau politique et comité central du FLN, MM. Ouali Abdelkader, Hadjouj Abdelkader, Reguig Mokhtaria, Rahali Mustapha, et le mouhafedh FLN de Tlemcen, Bekhechi Mohamed, le membre de l'APW, Belhabri Day Eddine (titulaire d'un magister en management) a raflé la mise avec 167 voix, contre son rival Khouani Mohamed qui n'en a récolté que 90. 14 bulletins ont été annulés lors de ce vote. Pour le RND, c'est le président de l'APC de Souahlia (daïra de Ghazaouet), Belmokhtar Rabah, qui a pris la tête de ce vote avec 130 voix. Il devance le P/APC de Souani (daïra de Bab El-Assa), Ouassini Tayeb (47 voix) et Rebiai Samira (15 voix), membre de l'APW. 22 voix ont été annulées. Ces élections primaires ont été organisées au siège du bureau de wilaya du RND (place du 1er-Mai) sous la présidence de son secrétaire de wilaya, Senouci Amine. L'heure est donc aux alliances tacites et au travail de coulisses pour ces deux partis. La wilaya de Tlemcen compte quelque 856 élus d'APC et APW. A noter que la deuxième chambre du Parlement algérien, instituée par la Constitution du 28 novembre 1996, comprend en tout 144 membres dont les deux tiers, soit 96 membres, sont élus au suffrage universel indirect parmi et par les élus des assemblées locales (APC et APW) au sein de chaque wilaya, le tiers restant, soit 48 membres, étant désigné par le président de la République, d'où son appellation de « tiers présidentiel ».