Nombreux sont les citoyens qui sont confrontés quotidiennement aux problèmes des fautes et des erreurs dans la transcription des noms et prénoms sur les documents administratifs établis par l'état civil. Si dans le passé la correction de ces erreurs nécessitait tout un parcours du combattant en passant par la justice, depuis près d'une année la correction se fait par une cellule technique de wilaya, en coordination avec la justice. Cette opération qui entre dans le cadre de l'exploitation du registre électronique de l'état civil a permis la correction de près de 13.000 erreurs. C'est l'APC qui est chargée de la procédure au tribunal. Le registre national d'état civil est «totalement» automatisé dans 23 communes d'Oran. Il existe trois types d'erreurs, liées à la saisie, à la marge et au registre. La rectification des deux premières se fait à la commune mais celles du registre passent par la justice après une demande formulée par le citoyen à la commune. En vue de faciliter cette opération, une coordination entre la commune et le tribunal est effective depuis quelques mois. Les erreurs de la marge étaient dues à l'absence d'actes de mariage ou de décès dans les extraits de naissance. L'introduction massive de l'outil informatique dans la gestion des fichiers de l'état civil a permis aux citoyens de retirer leurs documents, notamment les extraits de naissance plus facilement. Cette facilitation est rendue possible grâce à la mise en place d'une matrice ou banque de données numérisée (registre national automatisé de l'état civil). Animés par le souci de rehausser la qualité de leurs prestations de service aux citoyens, les pouvoirs publics ont aussi mis en place d'autres mesures, comme la délivrance des cartes grises le jour même, des guichets visant à améliorer et à faciliter l'accès aux prestations au profit des personnes vulnérables, le renforcement des annexes d'état civil et l'ouverture des guichets d'état civil le samedi. En général, les citoyens ont été unanimes à saluer cette procédure «tant attendue», indiquant que «le retrait des documents était auparavant un véritable parcours du combattant surtout pour les personnes du 3ème âge, d'autant plus qu'ils sont indispensables à la constitution de tous les dossiers administratifs». Il est signalé, en outre, l'affectation d'une enveloppe de 257 millions de DA pour la réalisation de 56 opérations portant sur l'ouverture d'annexes communales et la dotation des mairies en salles d'attente adaptées, dans 26 communes de la wilaya. Au titre de son programme communal de développement (PCD), de l'année 2013, la wilaya a équipé et réaménagé 24 annexes communales, sur les 59 réalisées dans le cadre du rapprochement de l'administration du citoyen.