Les travailleurs de la «Sorest» Constantine, qui a changé de nom pour devenir Construct-Est' (construction et urbanisme), qui ont repris le travail, après une grève de plus de 2 mois (du 13 septembre au 17 novembre 2015), et dont les chantiers de réalisation de 500 logements, situés à Ali Mendjeli, ont été fermés et le marché résilié par l'OPGI, des suites du changement de nom de la société, ont reçu des assurances pour un «déblocage très proche de la situation». C'est ce que nous a indiqué, hier, M. Ahmed, secrétaire général de la section syndicale de la défunte «Sorest» et membre élu du syndicat de la nouvelle société. Selon ce dernier, les 800 employés ont reçu des assurances fermes de leur nouvelle entité «Construct-Est», pour récupérer le marché du projet des 500 logements de type social, en réalisation à la nouvelle ville de Ali Mendjeli. Il est à souligner, dans ce cadre, que le taux de réalisation de ces 500 unités de logements, était estimé à plus de 35%, avant le déclenchement de la grève. Mieux encore, déclarera-t-il, leur réclamation d'un surcroît de projets et disposition affirmée pour recevoir de nouveaux plans de charge, a été exaucée, en quelque sorte, puisqu'il est question d'un autre projet de 300 logements, toujours de type social, situés dans la commune de Zighoud Youcef et qui est en passe de leur être attribué. Et d'expliquer, qu'il ne manque, en la matière, que la désignation du site que les autorités de la commune de Zighoud et l'OPGI, sont en train d'étudier et déterminer. Et notre interlocuteur de signifier, qu'en tout état de cause et au vu des développements actuels, il est très possible que les chantiers de Ali Mendjeli soient rouverts, vers la fin de ce mois de mars et peut-être même, bien avant. Et de confier, dans ce sillage que «les 800 travailleurs ont hâte de reprendre du service, prêts pour se mettre à l'œuvre et montrer de quoi nous sommes capables». Et de rappeler que «pour ce qui a trait au départ du directeur de l'unité de Constantine, principal point de nos revendications, à l'origine des deux mois de débrayage, les choses n'ont toujours pas changé, il continue à gérer l'unité, en attendant son départ à la retraite ou d'un congé anticipé. Le seul gain apporté par la grève illimitée, qui aura duré, finalement, un peu plus de deux mois, c'est que, dorénavant, les actions des employés seront encadrées par une représentation syndicale, désormais légale, pour la défense des intérêts du collectif des travailleurs, d'une part, et fournir, à la nouvelle direction de la société, un partenaire social crédible», conclura-t-il.