A l'arrêt depuis près de deux mois, des jeunes acquéreurs de camions poubelles, dans le cadre de l'ANSEJ, à Sidi Chahmi, viennent de lancer un appel pressant au wali d'Oran, pour intervenir en leur faveur, et inciter les responsables de la commune à trouver une solution, à leur problème. « Cela fait plus de deux mois que nos camions sont à l'arrêt, alors que les échéances de remboursement des crédits à la banque approchent. Nous sommes dans l'obligation de respecter nos engagements alors que nous n'avons pas les moyens de rembourser notre dû, puisque nous sommes au chômage forcé. Après avoir frappé, à toutes les portes, notre dernier recours reste le wali d'Oran », assure le représentant des jeunes qui se sont déplacés au siège de notre rédaction. Cet arrêt forcé n'a pas été sans conséquence sur la collecte des ordures ménagères, dans certains quartiers de la commune. Hier, des habitants de la cité 130 logements', nous ont affirmé que les perturbations dans l'enlèvement des ordures persistent, depuis plus d'un mois, en somme depuis que de nombreux jeunes acquéreurs de camions poubelles sont à l'arrêt. « Nous avons, déjà, dénoncé ces perturbations, il y a un mois, mais la situation n'a pas évolué », assure l'un des habitants. Ce dernier signale que les camions poubelles de la commune, censés prendre en charge certains sites, ne passent pas, régulièrement, ce qui a engendré, à certains endroits, un amoncellement de détritus qui crée d'énormes désagréments aux habitants. Pour rappel, les jeunes promoteurs, acquéreurs de camions poubelles, dans le cadre de l'ANSEJ, qui étaient liés par une convention avec la commune de Sidi Chahmi, avaient organisé le mois dernier, une action de protestation pour inciter les responsables concernés à se pencher, sérieusement, sur leur cas. Les protestataires avaient bloqué l'accès au siège de la commune. Les protestataires avaient affirmé qu'ils poursuivront leur action de protestation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Selon les contestataires, le recours à la protestation, fait suite au « chômage forcé » qu'ils endurent, depuis plusieurs jours, et qui n'a fait qu'accentuer les conditions déplorables dans lesquelles vivent ces jeunes promoteurs, en majorité des pères de famille. Nos interlocuteurs indiquent qu'ils étaient liés à la commune de Sidi Chahmi par une convention pour le ramassage des ordures ménagères, pour une durée de 5 ans. «Nous avons été surpris par l'annulation de cette convention et l'annonce du lancement d'une soumission ouverte », assure un des représentants des acquéreurs. Pire encore, ajoute le même interlocuteur, la commune de Sidi Chahmi a décidé de revoir, à la baisse, les sites de ramassages. « Au départ, la trentaine de camions étaient répartis sur 32 sites de ramassages, aujourd'hui, la commune a décidé de réduire le nombre à 20 sites, pénalisant ainsi les jeunes promoteurs », ajoute la même source. Les protestataires ont tenu à rappeler, que conformément aux clauses du cahier de charges, les jeunes de Sidi Chahmi, ne peuvent postuler à d'éventuelles conventions, dans d'autres communes. « Nous sommes des enfants de Sidi Chahmi et en tant que tels nous revendiquons le droit de travailler, dans notre commune. Nous demandons, surtout, aux responsables concernés de régler, définitivement, ce problème et de maintenir le nombre de sites de ramassage à 32 » ajoutent les mêmes sources.