Jadis, dans le passé du pays, c'était la djemaa composée de sages et de notables du village, qui avait le pouvoir de régler les conflits et de rendre justice sur les actes de querelles et les agissements de faits divers dans la localité. Les anciens à cette époque avaient instauré une justice pour départager les hommes et ont trouvé le juste proverbe qui va avec et qui prône la devise suivante ; « El-hor belghamza, wel barhouche be debza »(le docile avec un regard (clin d'œil) et le brutal avec un coup de poing.) Un vieux dicton populaire avec deux variantes punitives pour juger les conflits. L'indulgence et l'intransigeance pour les prévenus. Une expression ancienne qui fait la part des choses entre les antagonistes. Pour le docile une simple mise en garde avec un simple regard pour le remettre sur le droit chemin. Sinon pour le récalcitrant, une bonne correction pour faire respecter la loi et lui signifier qu'il doit se plier au jugement de la djemaa. Certains individus ne sont pas très respectueux des règles de conduites et doivent être punis et remis à leurs places sévèrement pour ne pas avoir était convenable avec les autres. Les gens sont étonnants lorsqu'ils se manifestent au milieu de la société par la tromperie, l'escroquerie, l'abus de confiance ou la querelle. Dans cette catégorie il y a les voyous, les bandits, les escrocs, les criminels et le citoyen convenable et soumis, qu'il faut traiter au cas par cas. Vivre au sein d'une société oblige les citoyens à respecter la loi, la promesse et toutes les règles de déontologie de l'organisation sociale et commune de la cité. Les gens de mauvaise foi profitent de la gentillesse des faibles et des naïfs pour commettre des délits graves sans se soucier de leurs conséquences. Abuser de la confiance de quelqu'un et le rouler et ne pas réparer le préjudice causé, dicte l'usage de ce dicton; « wel barhouche bedebza » (et l'indocile par la force) c'est-à-dire se faire justice soi même ou bien faire intervenir la force publique pour le faire plier. Cette expression populaire est souvent usitée par des victimes d'escroqueries, ou de malheureux qui ont été agressés sauvagement lors d'une querelle. Dans le même ordre d'idée, Il existait aussi un code moyenâgeux très ancien appelé autrefois « la loi du talion » et qui préconisait la peine suivante pour le crime commis ; « œil pour œil et dent pour dent » pour rendre la justice par réciprocité. Les anciens sont des sages et ils se sont prononcés pour établir une justice pour l'histoire. Causé des torts à une tierce personne exige une réparation à l'amiable sinon par le biais de poursuites judiciaires. « El hor » fait allusion à une personne rangée et obéissante. « El barhouche » c'est le brutal récidiviste ou l'individu peu scrupuleux avec plein d'antécédents judiciaires. Dans le présent on continu à évoquer cette citation à chaque fois qu'un forfait est commis injustement à l'attention des auteurs d'actes répréhensibles et blâmables. « Hadhak barhouche, yemchi bedebza !» (Celui là c'est une brute, il ne marche qu'à coup de poing), disent les braves gens à l'attention du fanfaron du quartier qui joue les gros bras. Il y a des moments et des scènes de violences qui nous interpellent et ou on est obligé de molester certains énergumènes pour mettre fin à l'accrochage ou à l'agression. Aujourd'hui la rue pilule de « bons, de brutes et de truands » .Les trottoirs et les espaces publics sont l'endroit privilégié pour cette espèce indomptée qui prospère et qu'on n'arrive pas à apprivoisée . «Ath hem yathehem» (que comprennent ceux qui comprennent), que le mal n'est pas à mettre sur le dos des coupables d'infractions mais à ceux qui pondent des lois et qui oublient de les appliquées sévèrement sur le terrain.