La conjoncture actuelle nous pousse à dire que le GCM joue avec le feu et que certains milieux, qui gravitent autour, ne semblent pas mesurer les risques pesant sur le club qui détient le record des renvois d'AG à cause d'une manifeste mauvaise volonté des parties concernées. Dans un passé récent, une AG, après deux reports, s'est tenue pour une réflexion sur le statut du GCM, avec des présidents fantômes qui n'ont pas daigné se manifester. Un groupe a été dégagé pour les contacter, mais en vain. Prenant les choses en main, les autorités, inquiètes par cette crise, sont parvenues à mettre sur rails la direction d'une SSPA siégeant au centre équestre, dirigée par Meriah et secondé par des hommes d'affaires anonymes. Ce comité a commencé par engager un coach pour deux années, recrutant huit joueurs qui viennent de parapher leur contrat pour la même durée, percevant ainsi un pécule. Pendant ce temps, à l'OPOW, une AG élective était organisée en vue de la désignation d'un président. Après deux reports, celle-ci s'est enfin tenue, présidée par le DJS et la commission des candidatures. Avant l'entame de la séance, des personnes ont crié, dénonçant la liste des membres du bureau où elles figuraient, qui aurait été refaite dans les coulisses et où de nombreux noms auraient été enlevés. Ce mystère a suscité une confusion totale avec des dérapages regrettables. Une fois le calme revenu, la commission de candidatures a annoncé les noms de six prétendants, Temouri, Attou, Benfreha, Sobhane, Touhami et Meriah. Si les deux premiers cités ont fait l'objet de rejet car n'étant pas membres de l'AG, pour le dernier, ce fut la pomme de discorde pour savoir s'il avait le droit de se porter candidat à cette présidence, ceci en raison du poste qu'il occupe en tant que PDG de la SSPA «Emir Abdelkader». Dans la salle, ce cas a mis le feu aux poudres entre les partisans et les opposants dans un face-à-face sortant du cadre sportif. L'atmosphère dégénéra et ce fut des dérapages regrettables indignes d'un club de cette trempe, avec force propos et gestes irrespectueux. Il a fallu l'intervention du service d'ordre à l'intérieur de la salle pour mettre fin à ce désordre provoqué par certaines personnes accusant d'autres d'être financées par des mains occultes. Pour solutionner cette question épineuse dans cette séance houleuse, il a été demandé à Meriah de produire une pièce ne l'engageant pas avec la SSPA. De nouveau, la réunion a été reportée au lendemain mais qui fut court-circuitée pour des raisons inconnues. Dans la rue, des supporters offusqués parlent de sabotage. Quand prendront fin ces luttes intestines qui s'éternisent, avec des candidats qui veulent s'imposer et des membres menacés ? Ce mélange hétérogène a fait que le club demeure bloqué pour le moment. Des cercles qui pensent détenir les cartes en mains restent imperturbables, dans une position qui se traduira par un retard et ne semblent pas du tout être impressionnés par les recrutements opérés. Qui a tort et qui a raison ? A Mascara, c'est le black-out et la tournure des évènements a débouché sur la désignation d'un directoire dont ni la date d'installation ni la composante n'ont été divulguées.