A l'instar d'autres clubs, chaque rencontre entre les anciens et les nouveaux membres du GCM se déroule dans une atmosphère électrique frisant l'irréparable. Il n'échappe à personne que cette animosité pénalise le club. Les travaux de l'AG élective a été reportée faute de quorum. La seconde AGE s'est déroulée dans une pagaille indéscriptible où chaque intervenant, à tort ou à raison a mis son grain de sel de façon bruyante. Le seul bénéfice du report de la première AGE, c'est d'avoir permis à certains postulants d'être en règle, en obtenant la qualité de membre de l'AG. Ce conclave tant attendu en raison d'une concurrence annoncée par des candidats promettant de « métamorphoser » le GCM, n'aura été, en fait, qu'un pétard mouillé en l'absence de rivalité. En effet, Meriah, Ali, entrepreneur et candidat unique, a été plébiscité par une maigre assistance, alors que les sociétaires du Ghali se comptent par milliers. Durant les travaux de cette AGE, il y a lieu de noter le retrait des dossiers, en dernière minute, de Benfréha, Sobhane et Djeniah, alors que le président sortant Benhamena s'est désisté, préférant laisser le champ libre aux nouveaux postulants. Les supporters présents dans le salon d'honneur de l'OPOW ont exigé du nouveau président de s'atteler aux affaires urgentes nécessaires au démarrage du club, tout en lui recommandant de s'entourer d'une équipe de gestionnaires crédibles capables de donner une nouvelle impulsion au GCM qui n'a que trop végété en divisions inférieures, une situation indigne de son glorieux passé. Le nouveau président réussira-t-il là où tous ses prédécesseurs ont échoué ?
