Le non respect du nouvel itinéraire, par les chauffeurs de bus de la ligne 4G, a été, hier, au centre d'une opération de sensibilisation menée par le syndicat de l'Union nationale des transporteurs algériens UNAT, de la wilaya d'Oran. Les transporteurs doivent respecter les nouvelles extensions du tracé, opérées depuis deux mois, faute de quoi ils seront sanctionnés, a noté, hier, M. Chikh président du bureau local de l'UNAT. De nombreux usagers se sont plaints du non respect de l'itinéraire prévu. Les chauffeurs doivent rallier le nouveau terminus qui est la zone des sièges des Administrations en passant par la cité AADL et en contournant le marché de l'USTO. Ce qui n'est pas du tout respecté par les transporteurs, au grand désespoir des usagers. Avec la délocalisation des bus des gares d'El Hamri et de Yaghmoracène, vers la nouvelle gare routière d'El Bahia, les transporteurs de la ligne 4G, reliant initialement la cité Yaghmoracène au marché de l'USTO, avaient dénoncé les répercussions de ce transfert, notamment, le manque à gagner. Une situation qui a conduit le collectif à observer un arrêt de travail et de menacer de recourir à une grève, dans le cas où aucune mesure n'est prise pour remédier aux conséquences du transfert. Face à la situation, une commission composée des représentants de l'UNAT et de la direction des Transports a été installée. La commission s'est rendue sur site afin d'étudier concrètement les propositions des opérateurs des bus 4G. Pour compenser ce manque à gagner, les transporteurs avaient suggéré une extension du tracé, laquelle a été accordée. Les 80 opérateurs activant sur ce tracé sont autorisés à desservir l'axe Yaghmoracène - Université Mohamed Bouadiaf, en passant par la cité pépinière et la zone des sièges. Des cartes horaires ont été, également, établies pour définir ce nouveau tracé et permettre aux exploitants d'exercer légalement. Hier, les transporteurs ont été sommés de respecter les modifications apportées et répondre aux doléances des usagers. L'UNAT précise que ces dépassements relèvent de la responsabilité des chauffeurs et des receveurs et non des propriétaires des bus. Le président de l'UNAT a réclamé l'instauration de mesures concrètes pour éviter de tels comportements.