A quelques jours de la reprise du championnat de Ligue 2, la situation ne prête guère à l'optimisme du côté du GCM. Les nouveaux dirigeants semblent être dépassés par les évènements et ne savent plus à quel saint se vouer pour remettre de l'ordre dans la maison. Déjà, il y a eu le cas de Berkane Abdellah, installé comme directeur général de la SSPA, qui a quitté ses fonctions le 10 juillet dernier. Ensuite, il y a eu l'affaire du gardien de but Bouhalfa qui a débouché sur le départ de l'entraîneur en chef, Abderrahmane Mehdaoui, qui n'a pas du tout apprécié la démarche de la direction du club. Selon notre source, le contrat de Bouhalfa, pourtant retenu par Mehdaoui, aurait été retiré pour être remplacé par celui du keeper Haroun (transfuge du MCA) sans le consentement du coach. Ce dernier s'est senti lésé et touché dans son amour-propre. Mehdaoui, qui n'est pas à présenter, refuse catégoriquement que l'on s'immisce dans ses choix ou dans son travail en tant que premier responsable technique de l'équipe. Pour une question de principe, l'ex-entraîneur national, exige son retour au Ghali par le retour du gardien Bouhalfa et encore plus sa qualification. Cette affaire n'a pas évolué d'un iota et chaque partie campe sur sa position. Et la faute incombe aux dirigeants qui pouvaient éviter cette situation avec un peu plus de sens de professionnalisme. Pourquoi n'a-t-on pas informé le premier concerné sur la venue et la signature du nouveau gardien de but ? Dans quel but a-t-on libéré Bouhalfa alors que le mercato a expiré ? Des questions qui restent sans réponses et qui risquent d'être préjudiciables pour le Ghali de Mascara, déjà agité par la mascarade du CSA. A présent, on vient d'apprendre que la direction du club a contacté un huissier de justice pour constater les absences de Mehdaoui au moment où l'on parle du retour de Lakhdar Belloumi aux affaires du club en tant que manager général. Chez les supporters, c'est la consternation avec les absences répétées de certains joueurs, notamment les nouvelles recrues. Selon notre source et dans ce même registre, les rumeurs circulent quant au cas Benmeghit (ex-JSMB) qui, semble-t-il, traîne une ancienne blessure. Mais pourquoi a-t-on omis de faire passer au joueur la traditionnelle visite médicale avant la signature de son contrat ? A moins qu'il y ait aiguille sous roche. Par ailleurs, selon nos sources, les nouveaux responsables sont dans l'expectative et pris par la tournure des évènements. Le président Meriah et ses proches collaborateurs, ou plutôt ses conseillers, pris au dépourvus, essayent de colmater les brèches. Des noms sont annoncés pour pallier à un éventuel départ de Mehdaoui, comme ceux de Bracci, Bekakcha, Mohamed Henkouche, Benyelles et bien d'autres techniciens pour apaiser quelque peu la tension de la rue. Ainsi donc, le bricolage continue du côté du Ghali. L'intérêt personnel passe avant tout projet sportif pour permettre l'éclosion de jeunes talents du Ghali, à l'image des Baghdous, Bott, Belaâouni, Chaâbane, Boutaleb, Dino, Djaker, Benmessabih. En somme, c'est l'avenir d'un club, patrimoine national de surcroit, qui est en jeu. Que les dirigeants actuels prennent conscience de leurs actes car les regrets ne serviront à rien.