La situation qui prévaut, actuellement, au GCM n'incite guère à l'optimisme et le club risque l'implosion. A Mascara, l'éclaircie n'est pas pour demain, compte tenu du mutisme inexplicable des autorités locales qui ne semblent, guère, se soucier du danger qui guette le Ghali. Comme quoi les anciens réflexes sont toujours là. Face à une crise financière, sans précédent, et les promesses non tenues par les autorités locales de Mascara, le Galia, c'est le moins que l'on puisse dire, est victime de l'indifférence. Selon un membre du directoire, il est impossible de poursuivre le travail dans de telles conditions, ce qui va se répercuter, négativement, sur le Ghali. D'après un responsable du club, le GCM est livré à lui-même et les joueurs traversent une situation très difficile, dans la mesure où ils n'ont pas encore perçu le moindre centime. «C'est une catastrophe» comme a tenu à le dire ce même responsable, avant d'ajouter « le club est géré par crédit, mais jusqu'à quand?». Si le groupe reste uni, c'est grâce à Henkouche qui a trouvé les mots pour sensibiliser ses joueurs. Encore plus, ces derniers, avec la fin du délai du directoire, la bataille de soutien des candidats bat son plein. Des voix se sont élevées pour contester certains candidats, au poste de président. On vient d'apprendre que les autorités locales comptent prolonger la durée du directoire pour gérer les affaires du club, jusqu'à la fin de la saison. Mais est-ce la bonne solution ? En tous cas, cette décision est considérée, par de nombreux observateurs, comme étant une fuite de responsabilités. Plusieurs candidats ont émis le vœu de se présenter aux élections, mais cela ne reste qu'au stade des rumeurs. On parle de Ali Larbi qui, selon notre source, est intéressé par ce poste. D'autres personnes annoncent le retour de Djamel Arif, l'ancien président tout comme Ali Meriah que certaines personnes tentent de convaincre pour un éventuel retour. Le nom de l'ex-président Aït Mokhtar Samir qui a présidé le club en 2006 a été également évoqué. D'autres sont pour Dino, l'ancien keeper du Galia, qui s'est dit prêt à investir « mais à condition de mettre fin aux anciennes habitudes qui ont fait tant de mal au GCM», nous a-t-il affirmé. En somme, le Ghali attend son homme providentiel pour mener le club à bon port, un président qui répond aux critères d'un club de la trempe du GCM et de son histoire.