Une ambiance particulière a prévalu sur les plages de la contrée d'Aïn El Turck au cours du premier weekend après la célébration du rite du sacrifice d'Abraham. Cette ambiance, plus ou moins conviviale, a été caractérisée par un certain engouement qui s'est manifesté à la veille de la saison automnale, de la part de grappes de personnes, des familles et/ou des groupes d'amis qui se sont installés l'espace d'une demi-journée ensoleillée sur les étendues de sable longeant la côte de cette contrée. Un grand nombre d'entre eux, des amateurs du bivouac au bord de la mer, ont ramené les accessoires et autres ustensiles nécessaires et ce, pour concocter un barbecue, en embaumant ainsi l'air iodé. Certains interlocuteurs demeurant dans les cités-dortoirs ceinturant la cité éponyme de Sidi El Houari ont invoqué les règles relatives au respect de l'hygiène de vie pour justifier leur présence sur la plage. « Les grillades sont incommodantes pour les locataires des blocs d'immeubles constituant les cités où la pollution et la promiscuité règnent en maître. De nombreux locataires n'hésitent pas à concocter des barbecues sur leurs balcons et même sur les paliers et ce, sans se soucier des effets néfastes causés sur la santé des voisins plus particulièrement les personnes souffrant d'une maladie respiratoire et/ou des enfants en bas âge notamment », a commenté un riverain domicilié dans le faubourg de Gambetta, qui s'est installé avec sa famille pour la journée sur une plage de la commune d'Aïn El Turck. Toujours est-il que, selon le constat établi sur le terrain par Le Quotidien d'Oran, les exploitants des solariums clandestins et les pseudo-gardiens de parking n'ont pas hésité à exploiter l'aubaine en exigeant des droits en contrepartie de supposés services à ces vacanciers occasionnels. Ces derniers ont en effet été désagréablement surpris de constater ce malheureux état de fait à leurs dépens. « J'ai failli venir aux mains avec un pseudo-gardien de parking s'exprimant dans un langage vulgaire qui m'a exigé 100 dinars pour me permettre de stationner mon véhicule. C'est inconcevable ! Ces individus n'imposent pas uniquement leur dictat durant la saison estivale amis encore toute l'année », s'est insurgé avec une pointe de dépit non dissimulée un habitant d'une cité longeant la périphérie nord-ouest d'Oran, venu en famille sur une plage de ladite commune pour déstresser l'espace d'une demi-journée au bord de la mer. Le même son de cloche s'est fait entendre à ce propos par d'autres interlocuteurs abordés par Le Quotidien d'Oran, qui ont en sus dénoncé la présence incongrue des solariums en cette période de l'année. Ce constat a été effectivement relevé sur les plages prisées du site des Andalouses, les lieudits « La Grande », « l'Etoile » et Bomo Plage, qui ont connu durant ce weekend un rush hors saison de familles en quête d'un bol d'air iodé et de tranquillité loin des vacarmes et de la pollution de la ville. La satisfaction de cette sortie d'oxygénation n'aura pas été unanime, selon les déclarations glanées auprès de nombreuses familles.