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Affluence printanière précoce à Aïn El Turck : La saleté des plages décriée par les vacanciers
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 03 - 2015

Une affluence, plus ou moins considérable, prévaut depuis ces derniers jours et a encore augmenté en ce début de week-end sur les côtes de la daïra d'Aïn El Turck et ce, à la faveur d'un retour du beau temps et de la hausse sensible de la température. En effet, des dizaines de familles, venues des différentes zones de la wilaya d'Oran et même de ses contrées limitrophes, ont convergé, notamment les après-midi, vers ce littoral pour s'installer l'espace de quelques heures sur les plages et/ou sur les espaces verts jalonnant les localités côtières de cette daïra. Le site des Andalouses, Bomo Plage et le lieudit l'Etoile sont incontestablement les zones qui connaissent le plus important rush.
En famille ou tout simplement entre copains, ils étaient nombreux à s'être installés sur le sable jusqu'à la tombée du soir pour goûter aux joies que procure une journée ensoleillée au bord de la mer. Nombre d'entre eux ont rapporté leurs victuailles pour déjeuner en plein air. D'autres encore ont concocté des barbecues à la grande joie de leur progéniture. « Nous avions grandement besoin, surtout les enfants, d'une sortie d'oxygénation après la grisaille additionnée aux effets de la pollution qui empeste l'air de la ville », a commenté en substance un jeune homme accompagné de sa famille, domiciliée dans le quartier de Gambetta, qui se sont installés à quelques mètres du rivage, non loin du complexe des Andalouses où l'afflux n'a pas cessé depuis l'apparition du soleil.
Des déclarations similaires ont été formulées par un père de famille demeurant au faubourg de la Ville Nouvelle. « Nous tentons de faire profiter au maximum nos enfants du soleil et de l'air marin car ils étouffent en ville durant toute l'année ». Ils étaient encore nombreux les férus de la pêche à la ligne qui se sont empressés de se poster sur les rochers essaimés sur les rivages des localités côtières les Coralès, Bousfer, St Roch, Trouville et le village de Cap Falcon entres autres. Cependant le point noir, largement épilogué par nos interlocuteurs, s'identifie à travers les amas d'une variété de détritus et autres carcasses de bouteilles d'alcool ainsi que des tas de déblais, qui tapissent malheureusement la grande majorité des plages et ce, au point de recouvrir de grandes superficies de sable. L'odorat de ces vacanciers est également agressé par la puanteur qui se dégage de ces éventails d'ordures jonchant ces plages.
« Pourquoi n'a-t-on pas entrepris d'opérations de ramassage pour tenter de préserver l'environnement ? Des indices flagrants démontrent que le dépôt des détritus semble remonter à la dernière saison estivale. C'est vraiment déplorable de constater la pitoyable déchéance de ces prestigieuses plages », s'est insurgé avec dépit un vacancier venu avec ses voisins de la banlieue d'Oran pour passer un après-midi au bord de la mer dans la localité de Bouiseville. Le même son de cloche s'est fait entendre chez d'autres interlocuteurs dont certains n'ont pas hésité à fustiger la passivité manifeste des responsables concernés à propos de ce triste constat. « N'existe-t-il aucune personne raisonnée, apte à concocter une opération de nettoyage qui ne coûte que des miettes par rapport aux piteux badigeonnages à la chaux des trottoirs et des arbres qu'on effectue précipitamment à la veille d'une visite d'un haut responsable », ont fait remarquer les mêmes interlocuteurs.
Toujours est-il qu'en prévision des prochaines vacances scolaires, un nombre restreint de familles a d'ores et déjà entamé la prospection d'une location. Les lieux de villégiature et les résidences d'appartements meublés, jalonnant les côtes de la daïra d'Aïn El Turck, constituent l'essentiel de leur point de chute pour s'enquérir de la disponibilité et des tarifs pratiqués à la veille de la saison printanière. Néanmoins les prix pratiqués par certains de ces établissements dépassent tout entendement, sans que pour autant la qualité de l'offre de l'hébergement et de la restauration ne soit vraiment à la hauteur. Un bol d'air iodé et le changement d'environnement pour fuir le stress représentent généralement les principaux arguments invoqués par ces vacanciers, dont certains n'ont pas hésité à parcourir des centaines de kilomètres pour rallier ce littoral.
Ainsi après une brève période de vaches maigres, qui aura duré une grande partie de l'hiver, lesdits établissements semblent, en toute vraisemblance, se réveiller de leur hibernation avec ce rush printanier. « Nous avons prévu cette clientèle hors saison et nous commençons au fur et mesure à prendre les dispositions nécessaires pour répondre à la demande », a expliqué un restaurateur de la place d'Aïn El Turck. Les mêmes témoignages ont été formulés par d'autres gérants de commerce installés dans les différentes localités côtières du chef-lieu de ladite daïra. «Ma famille a grandement besoin d'un changement éphémère d'environnement, un remède infaillible pour déstresser. Nous avons décidé alors d'un commun accord de séjourner sur ce littoral durant les vacances de printemps. Mes enfants adorent la mer et ils n'ont pas eu beaucoup d'occasions pour la voir », a confié avec humeur un responsable de famille demeurant à Haï Bouâmama, à la sortie nord-ouest de la ville d'Oran. Un petit nombre de ces familles n'ont pas regretté d'étendre leur visite vers les petites localités côtières limitrophes à la municipalité d'El Ançor, à savoir Madagh et Cap Blanc où elles ont été fascinées par la beauté à l'état sauvage des paysages. « Un ami nous a fait découvrir cette splendide région où l'air iodé est embaumé par la senteur de la végétation qui recouvre de grandes superficies », a encore fait remarquer un quinquagénaire qui était accompagné de ses trois enfants.
L'ambiance des fins d'après-midi est caractérisée sur une mer calme par l'apparition, presque spontanée, de dizaines de petites embarcations de pêcheurs qui ont, en toute vraisemblance, attendu la tombée du crépuscule pour prendre la mer. Forcées à l'immobilisation des semaines durant, en raison des mauvaises conditions météorologiques, les embarcations des petits pêcheurs ont enfin levé l'ancre à la faveur de l'apaisement de la mer. « Nous autres pêcheurs profitons du beau temps à notre manière », a résumé un pêcheur, en faisant allusion aux familles venues pour respirer l'air iodé dans cette région côtière où beaucoup reste à faire encore pour prétendre redorer, un tant soit peu, son blason qui ne cesse de se ternir.


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