Il faut dire que la tendance va s'amplifiant, surtout après le tarissement des sources d'approvisionnement en kif traité à partir du Maroc grâce à la vigilance des services de sécurité et des mesures prises par l'Etat pour fermer hermétiquement la frontière ouest et empêcher les trafics de toutes sortes. Cette tendance a trait à la consommation de plus en plus accrue de psychotropes comme en témoignent les multiples arrestations et saisies opérées quotidiennement. Cette fois, c'est à Boufarik que les éléments de la sûreté de daïra ont eu des informations concernant un individu qui commercialisait des comprimés psychotropes de manière illégale. L'enquête discrète diligentée par les policiers permit d'identifier le suspect et de procéder à la perquisition de son domicile après un ordre du procureur de la République. Les recherches entreprises permirent de saisir 150 comprimés psychotropes que le mis en cause dissimulait chez lui, ainsi qu'une grande épée artisanale, des couteaux servant à découper le kif. Poursuivant leur enquête, les inspecteurs arrêtèrent son principal fournisseur qui était à bord d'un véhicule en compagnie d'une troisième personne et saisirent 406 comprimés qu'ils avaient sur eux ainsi qu'un certain nombre d'ordonnances médicales et la somme de 10.120 DA provenant de ce commerce illicite. Un autre complice fut arrêté par la suite et les quatre mis en cause ont été présentés à la justice et placés en détention préventive. Les mêmes policiers ont procédé à l'arrestation de trois individus (un homme et deux femmes) sur lesquels ils ont découvert 809 comprimés psychotropes. La suite de l'enquête permit de saisir un autre nombre de psychotropes (1.080 comprimés) que les trois complices avaient dissimulés dans un champ dans la commune de Boufarik. Un quatrième complice a par la suite été arrêté et tous ont été présentés à la justice et placés en détention préventive.