Après le PAP, programme anti-pénurie, nous assistons au PAS. Le PAS, c'est d'abord un programme anti-soulèvement. Qui soulève tour à tour des pans de la société, chacun dans son domaine d'activité, mais c'est surtout un programme anti-stress pour les décideurs. « Banca, banca et on est tranquilles ». Les gardes communaux, les communaux, les étudiants, les chômeurs, les blanchisseurs, les patrons, les infirmiers, les veilleurs de nuit, les postiers, les lettrés, les financiers, les experts comptables de leurs actes, les greffiers sans qualificatifs, les enseignants, les universitaires et leurs modules? Non, non, je refuse que vous me disiez qu'il y a des modules qui s'achètent et des enseignants qui te notent selon la bourse de ceux qui n'ont pas de bourse. Non et non, je veux pas y croire. C'est faux sur faux ! Arrêtez, c'est comme si que vous me disiez qu'un chirurgien refusait d'opérer un malade à l'hôpital pour l'orienter vers la clinique privée où il fait des heures supplémentaires. C'est du dénigrement gratuit. Haram aalikoum. Non je suis prêt à jurer que c'est faux? Quoi ? Mes oreilles refusent d'entendre ce que tu dis ! C'est bel et bien arrivé : un malade orienté vers une clinique privée par un chirurgien prétendant qu'il n'y avait pas ce qu'il fallait à l'hôpital? Le malade accepte : il fait des complications et il est transféré par cette même clinique vers l'hôpital ? Non, ce ne sont que des élucubrations de mauvaise foi qui ont pour but de discréditer et salir notre corps médical? Quoi, vous êtes même prêt à me présenter le fils du malade ? Je refuse d'autant que vous me dites que c'est un émigré ! Même le S12, un certain temps, on disait qu'il se vendait à 10.000 dinars? Non, arrêtons de détruire systématiquement tout ce qui se fait chez nous. C'est une khalota qui est soufflée par les ennemis du pays. Je m'arrête. Ça me rend malade ?