Les souscripteurs aux 434 logements LSP, à l'unité de voisinage UV) n°5, sont revenus à la charge, hier, en observant un sit-in devant le cabinet du wali, pour protester contre les retards que connaît leur projet, qui date maintenant de plus de 25 ans ! Selon le représentant des protestataires, M. Khaled, les logements sont achevés à 95% et ce, depuis déjà pas mal de temps et ne reste que les VRD et les aménagements extérieurs. Les travaux afférents à ces derniers ont posé un gros problème au départ, dans le sens où le promoteur refusait de les prendre en charge, arguant du fait que cela revient à l'Etat et donc à la direction de l'urbanisme. Bien évidemment, celle-ci soutient que cela est du ressort du promoteur. Et de poursuivre que durant près de deux années ces deux entités se sont renvoyé la balle, au grand dam des souscripteurs, qui ne savaient pas quoi faire. Certains de ces derniers, notera-t-il, en désespoir de cause, n'ont pas hésité à occuper leurs appartements sans autorisation du promoteur, leur nombre était assez réduit au début, mais petit à petit ils ont été rejoints par d'autres. A telle enseigne que cela a été une pression énorme, sur aussi bien le promoteur que les autorités de la wilaya, surtout si l'on sait que les souscripteurs ont continué à organiser des rassemblements devant le cabinet du wali et devant la direction de l'urbanisme en réclamant une solution à leur problème. Le wali a fini par intervenir, fera-t-il savoir, et au mois de janvier dernier, lors de sa visite sur le site du projet, et un accord a été trouvé dans le sens où les VRD et aménagements seront réalisés par le promoteur, alors que les finitions intérieures le seront par la direction de l'urbanisme. Avec cet accord, «le wali nous avait promis d'être relogés avant ce mois de ramadhan qui vient». A moins d'un mois du mois sacré, «le promoteur a presque terminé ses travaux, tandis qu'après avoir lancé deux appels d'offres qui se sont révélés infructueux, la direction de l'urbanisme ne semble pas pressé d'en lancer un autre», s'indigne notre interlocuteur. «Les gens s'impatientent et sont rongés par cette attente, qui n'en finit pas», dira-t-il. En début d'après-midi, et se rendant compte qu'ils ne seront pas reçus par le wali, les protestataires ont décidé de se disperser.