Les souscripteurs aux 434 logements LSP, situés au niveau de l'unité de voisinage (UV) n°5 à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, ont tenu hier un énième rassemblement devant le cabinet du wali pour réclamer l'entame de la réalisation des finitions intérieures de leurs appartements, seuls travaux qui demeurent encore inachevés, disent-t-ils, et qui les empêchent d'entrer en possession des clés de leurs appartements. En effet, explique Khaled, le représentant des contestataires, «nous venons enfin d'avoir une entrevue avec le chef de cabinet du wali, en présence du directeur de l'urbanisme, qui nous a certifié qu'il signera lui-même, ce mercredi, le cahier des charges qui passera à la commission des marchés pour le quitus nécessaire, le lendemain jeudi, et en conséquence la procédure sera entamée». Et notre interlocuteur de rappeler que le projet des 434 logements LSP de l'UV 5 de Ali Mendjeli, ancien de plus d'un quart de siècle, est réalisé à 100%, enfin presque, il reste encore à réaliser les VRD, les aménagements ainsi que les finitions intérieures des logements. Après intervention du wali, un terrain d'entente a été trouvé pour la prise en charge du reliquat de travaux (VRD et finitions intérieures) et ce, après le refus du promoteur de s'en charger alléguant que cela relève de l'Etat. Le wali avait tranché au mois de janvier dernier pour que les VRD et aménagements extérieurs soient du ressort du promoteur, qui a lancé juste après sa part de travaux, tandis que les travaux à faire à l'intérieur des appartements n'ont pas démarré depuis. La direction de l'urbanisme, qui devait se charger des travaux, avait lancé deux appels d'offres qui ont été infructueux et les choses en sont restées là, notera-t-il, et c'est maintenant que ladite direction semble se décider enfin à reprendre la procédure. Et de rappeler que cette lenteur n'a pas été sans conséquence sur certains des souscripteurs qui désespérés et las d'attendre plus longtemps ont occupé leurs appartements sans autorisation. Et c'est malheureux qu'il a fallu recourir à ces occupations pour que les choses bougent finalement et commencent à se décanter, conclura-t-il.
