Sept mois, sans percevoir les indemnités de garde médicale et les rappels de progression ou de glissement. C'est le calvaire des médecins résidents de l'hôpital d'Oran qui viennent de saisir le nouveau directeur de cet établissement pour dénoncer une injustice flagrante dans le traitement des états de salaires et des indemnités de ce corps médical. Les médecins résidents sont pris en otage, depuis le début de l'année en cours, entre la direction de cet hôpital et les services du contrôleur financier. Il ne s'agit pas d'un précédent pour ces spécialistes en formation. Ces cinq dernières années, les résidents ont observé plusieurs actions de protestation pour protester contre ces retards dans le versement des indemnités. Les délégués des résidents n'ont cessé de dénoncer une politique de ségrégation, menée à leur égard, par l'administration. Alors que tous les autres corps, médical et paramédical, de l'hôpital d'Oran ont perçu leurs salaires et indemnités, les spécialistes en formation sans réduits à quémander leurs droits. Un délégué des concernés a regretté, également, le retard injustifié dans le règlement des rappels de «glissement» des salaires des médecins résidents. Une source autorisée, à la DG de l'hôpital d'Oran, a promis, à ce propos, que les indemnités des résidents seront versées au courant de ce mois. «Les primes de garde de sept mois sont finalisées. Le dossier a été transmis au contrôleur financier», précise la même source. Pour rappel, le retard dans le versement des indemnités des médecins résidents est un problème récurrent, à l'hôpital d'Oran. Les médecins résidents avaient observé plusieurs actions de protestation depuis 2012 pour dénoncer les «retards dans le versement des salaires et autres primes de ce corps». Ils avaient même programmé une grève illimitée, en décembre 2012, pour appuyer leurs revendications.