Deux rassemblements ont été organisés, hier, devant le cabinet du wali, celui des demandeurs de logements de type social de plusieurs quartiers et cités de la ville, en sus des souscripteurs aux 304 logements LSP d'un promoteur, dont le chantier est pratiquement à l'arrêt. Cette situation de chantier est bien évidemment, inquiétante pour les souscripteurs. Le représentant de ces derniers, M. Amir, affirme que « le promoteur a, non seulement, arrêté les travaux de réalisation du projet, situé à l'UV 18 de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, qui n'est achevé qu'à 35% et cela malgré le fait qu'il date de 11 ans, maintenant, mais il réclame en sus plus d'argent pour pouvoir les reprendre ». Et d'indiquer qu'il avait, auparavant, fermé carrément le chantier pendant 3 ans et il a fallu une mise en demeure du précédent wali, pour qu'il l'ouvre de nouveau, mais pour juste quelques mois avant de le refermer depuis plus de 3 mois, et d'exiger le paiement de 65 millions de centimes pour compléter les 280 millions de centimes, nouveau prix du logement. « En plus, dira-t-il, nous avons appris, récemment, qu'il demanderait un ajout de 20% ». Et de souligner, « nous avons dépensé un argent fou, rien qu'en location durant toutes ces années de retard, et moi-même j'ai déboursé plus de 200 millions de centimes ». Pour leur part, les demandeurs de logements de type social, qui ont, également, observé un sit-in sur le même lieu (devant le cabinet du wali), et qui disent venir de Sidi Mabrouk, Ziadia, Oued El Had, etc., affirment que « cela fait quatre ans à présent, que nous avons en poche des décisions de pré- affectations, mais sans grand résultat, car cela ne demeure que du papier pour le moment ». « Les autorités affirment, qu'il ne reste que les travaux de VRD, mais cela fait plusieurs mois que cela traîne ». Et de poursuivre : « tout le monde s'inquiète et s'impatiente pour prendre possession de ce toit décent, tant attendu. Ce que nous demandons, c'est une accélération des travaux en cours, de loger tout de suite après les attributaires des 1.450 logements à Massinissa, qui ont déjà été tiré au sort et qui ont tout payé, à l'OPGI. Ensuite d'organiser la même opération pour le quota restant de 1.550 logements, dont la liste est connue et ce, pour leur permettre d'en régler le prix à l'Opgi, avec remise des clés juste après ». Et enfin d'afficher les listes des bénéficiaires des 2.920 logements supplémentaires, qu'on dit livrables, également, pour cette fin d'année 2017. En début d'après-midi, les protestataires faisaient, toujours, le pied de grue, devant le cabinet du wali attendant d'être reçus.