Plusieurs sit-in ont été organisés hier devant le cabinet du wali, dont les souscripteurs aux 304 logements LSP du promoteur Naceri, situés à l'UV 18 à Ali Mendjeli, en sus des nouveaux mariés de cités délocalisées le mois dernier à la même UV, à savoir la ferme Gérard, la cité El Barda et la cité Boudiaf, qui demandent leur relogement. Ainsi, les souscripteurs aux 304 logements LSP en question se plaignent que leur projet qui date de 2008 ne soit qu'à 45% de réalisation des travaux et, comble de l'indifférence du promoteur, le projet se trouve actuellement à l'arrêt, depuis deux mois maintenant. Et le nouveau dans l'affaire, dira leur représentant, c'est que le promoteur exige de lui payer 65 millions de centimes, en sus des 120 millions déjà réglés. Reçus par le chef de cabinet, les protestataires se sont vus promettre que la wilaya contraindra le promoteur à rouvrir et renforcer son chantier de logements en moyens humains et matériels. Par ailleurs, les «oubliés» des opérations de relogement qui ont eu lieu le mois de juillet dernier, à l'instar de ceux de la ferme Gérard, située à la cité de Chaab Errassas, sont au nombre de 13 familles laissées sur le carreau, selon leur représentante, Mme Samia. Et d'expliquer qu'à ladite ferme, habitent 100 familles, qui devaient être relogées le 16 du mois de juillet dernier. Le transfert a bien eu lieu ce jour-là, mais n'a concerné que 87 familles, alors que tout le monde a été embarqué en même temps, mais une fois sur place, 13 familles se sont retrouvées sans logement. «Devant nos protestations, on a dit aux nouveaux mariés (années 2011 jusqu'à 2017) de loger chez leurs parents en attendant, mais ce n'est pas vrai car toutes les familles concernées ne sont pas des nouveaux mariés, pour preuve, mon cas, dira-t-elle». Et c'est ainsi, ajoutera-t-elle, alors que «j'ai les bons qu'il faut et que j'ai payé les dus de l'OPGI, je me suis retrouvée dans une tente avec mes enfants, car nos maisons ont été démolies le jour même». Les cas des habitants d'El Barda à Djebel Ouahch, près de 40 familles, et de la cité Boudiaf dans la zone de la rue de Roumanie, près de 30 autres familles sont quasiment similaires en ce sens qu'il s'agit pour la plupart de nouveaux mariés, à qui il a été demandé d'accepter d'être hébergés avec leurs parents en attendant l'étude de leurs cas. A souligner qu'hier sur les ondes de la radio locale, le nouveau wali a déclaré qu'il lui faut un peu de temps pour étudier la situation du dossier du logement, «et je promets que tous ceux qui ont un papier officiel de bénéfice de logement seront satisfaits», a-t-il rassuré.