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L'ombre du doute
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 09 - 2017

Pour améliorer le goût de la vie et donner de la saveur au bien-être, il faut toujours joindre l'utile à l'agréable, en ajoutant un petit soupçon de quelque chose pour agrémenter ses moments de plaisir. Le carnet de recettes de cuisines est plein de petits soupçons. Un soupçon de lait par exemple, pour déguster son thé. Dans le cas de forte canicule, un brin d'air pour rafraîchir l'atmosphère. On peut mettre également un soupçon de magie dans un spectacle pour faire rouler le doute. On peut aussi papoter sur les nombreux cancans qui circulent et casser du sucre sur le dos d'un tel et dénoncer sa colossale fortune. Avec de petits ou de grands soupçons on peut mettre tout le pays dans la suspicion.
Le soupçon ou «chekk» est un sentiment avertisseur. Dans ce monde il y a des gens qui mènent une existence pleine de soupçons. Notre instinct de doute nous prévient comme une sirène d'alarme lorsque le vice et la fraude sont dissimulés par les pervertis. Quand le doute s'installe et que ça commence à sentir le roussi autour des scandales qui impliquent des personnalités importantes, on dit qu'il n'y a pas l'ombre d'un doute. Quand le soupçon déborde de ses coulisses, il nous met au parfum sur les secrets cachés de la république. L'heure est propice aux parvenus pour s'épanouir au milieu des soupçons qui se multiplient. Dans le présent tous les soupçonnés profitent du bénéficie du doute. Certains s'attirent les soupçons sur leur infidélité avec madame la république, tandis que d'autres baignent dans la fraude et la convoitise du bien d'autrui sans ennuis. Pendant que les gros bonnets paradent dans des voitures somptueuses en étalant au grand jour le butin de leurs pillages dans une tranquillité aberrante. Les soupçonnés et les insoupçonnés vivent côte à côte sur le dos de l'incertitude malgré les bruits qui courent. Le train de vie étalé des gens suspects ne dérange pas et ne provoque pas l'interrogation chez monsieur qui de droit.
Donc pas d'inquiétude pour les présumés coupables, ni d'auto-saisine dans l'immédiat pour chasser les doutes. Ailleurs dans les pays qui se montrent du doigt, les signes de richesses extérieures affichées déclenchent instinctivement une information pour voir plus clair, et poser la question suivante aux interpellés «d'où tiens-tu cette fortune ?». Les devises nationales du pays, inscrites sur le fronton des édifices publics, telles que, (Démocratique et populaire. Par le peuple et pour le peuple. D'où tiens-tu cela ? Fais entendre ta voix !…) ne sont que des cris tapageurs pour duper les endormis. Dans ce pays boiteux qui n'arrive pas à trouver le droit chemin, la transparence a cédé la place au doute. «Min ayna laka hadha ?» (D'où tiens-tu cela ?) n'est qu'une phrase symbolique égarée dans l'oreille sourde de monsieur Maken Walou…


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