Au terme des délibérations, le tribunal correctionnel a condamné, mercredi après-midi, chacun des trente-deux (32) harraga, parmi lesquels figurent deux jeunes femmes, dont l'une était accompagnée de son bébé, ainsi que deux mineurs, à verser une amende d'un montant de 5 millions de centimes pour tentative d'émigration clandestine. A la barre des accusés, ces harraga ont justifié leur délit par le chômage et la précarité de leurs conditions sociales. Selon les faits, un groupe de dix-sept (17) de ces harraga, dont deux mineurs, à été intercepté, entassé dans un pneumatique, tôt le matin du lundi, aux environs de 3 heures 30, au nord du site des Andalouses, par les gardes de la marine nationale. Le deuxième groupe, composé de 15 candidats à l'émigration clandestine, parmi lequel figurent deux jeunes femmes, dont l'une était accompagnée de son enfant en bas âge, a été repéré, par une patrouille des gardes-côtes, sur une embarcation du même type, au large de la localité de Bouisseville, sur le territoire de la municipalité d'Aïn El-Turck, au cours de la même matinée du lundi, aux environs de 6 heures. Ces candidats à l'émigration clandestine, qui auraient versé chacun entre 6 et 10 millions de centimes à des passeurs, avaient l'intention de rallier les côtes de la péninsule Ibérique.