Les supporters de l'IRB Sougueur sont à présent désabusés, eux qui ont connu tant de satisfactions avec les équipes des décennies 70, 80 et 90, à l'époque des Safi, Hasnaoui, Koudèche et autres Tadji, qui ont marqué l'histoire du club sous l'égide de grands présidents comme les défunts Cheikh Hadj Ahmed et Boufarès Belkacem, en passant par le père spirituel du club Mansour Belhacen. Par ailleurs, il est de notre devoir de citer le grand travail effectué par l'ancien président Mokhtari Aoued, le seul responsable dans l'histoire qui a réussi à recruter un entraîneur bulgare en la personne de Panev, et organisé un stage bloqué de 15 jours en Bulgarie. Depuis cette époque, l'équipe n'a cessé de régresser et les dettes ont commencé à s'accumuler. D'ailleurs, depuis 2002 elles s'élèvent à 800 millions de centimes. Par la suite, les présidents qui se sont succédé n'ont pas fait mieux, tant sur le volet des résultats que de la gestion, l'intérêt du club passant au second plan. Cette incompétence répétitive a précipité la régression du club qui a touché le fond et qui se retrouve en «Régionale 1», un palier indigne de son passé. Ceci prouve l'incompétence et le laisser-aller des dirigeants en poste durant les 20 dernières années. En cause, l'indifférence dont été victime le club, sans oublier le manque de professionnalisme des joueurs. A présent, il faut dire que c'est la rue qui dirige. Autant d'exemples concrets qui ont mis l'équipe à genoux. A défaut d'une réaction dans tous les domaines, le club est carrément menacé de disparaître.