La deuxième opération de lutte contre le squat des espaces publics par les revendeurs de matériaux de construction, s'est soldée par la mise en demeure de 17 revendeurs contrevenants. Selon des sources proches de la commission de wilaya chargée du contrôle des espaces publics squattés ; une première opération menée, l'année dernière, avait permis d'adresser une vingtaine de mise en demeure. Nos interlocuteurs indiquent que cette opération de contrôle fait suite aux multiples plaintes de citoyens des quartiers d'El Hassi , Sidi El Bachir, Ain El Beida, et autres qui ont dénoncé l'occupation illégale d'une grande partie de la chaussée de ces quartiers. Selon nos sources, des citoyens mitoyens à ces commerces se sont plaints, auprès des services concernés des désagréments qui leurs sont causés, quotidiennement, par l'étalage de parpaings, sable, briques, ciment, etc sur une bonne partie de la chaussée. Outre la poussière, les habitants craignent surtout les accidents, au vu des incessants va-et-vient des camions. Nos sources indiquent qu'un délai n'excédant pas quinze jours leur été accordé pour libérer l'espace squatté, avant de recourir à la force publique et l'application de mesures coercitives. D'autre part et selon nos interlocuteurs, après l'éradication d'une grande partie des marchés informels à Oran, une opération de contrôle des commerçants squattant l'espace public, a permis de dresser plus d'une centaine de mises en demeure à des contrevenants, notamment les commerces d'alimentation générale, de quincaillerie, de vaisselle etc. qui étalent leurs marchandises sur les trottoirs entravant, ainsi, les piétons. A l'instar des revendeurs de matériaux de construction, les commerçants mis en demeure ont été sommés de libérer l'espace public, dans un délai n'excédant pas les 15 jours, ajoutent nos sources. L'opération intervient dans la continuité d'une première qui avait été lancée, en 2015, et qui avait permis à la commission mixte de recenser plus de 600 commerçants contrevenants qui avaient été mis en demeure pour libérer ces espaces et pour se rapprocher des services concernés pour régulariser leur situation. Selon les mêmes sources, les multiples opérations de contrôle ont révélé que bon nombre de commerçants mis en demeure, lors de la première opération, ont libéré les espaces occupés. Il est à signaler que face à l'ampleur qu'a pris le phénomène de l'occupation des espaces publics par les commerces, dans l'ensemble des quartiers de la ville, il a été décidé de la mise sur pied de cette commission qui a pour tâche de constater si les occupants de ces espaces disposent d'autorisations d'exploitation dûment délivrées par les services compétents. Les premières opérations ont révélé que la plupart des cafés, commerces, crémeries, mécaniciens, bouchers, menuisiers, etc. squattaient une partie des trottoirs sans autorisation et ne versaient aucune taxe à la commune.