Quinze cadavres ont été repêchés du 9 au 19 février, par les forces navales de la façade maritime ouest, au large de Mostaganem, Aïn El Turck, Arzew, Béni-Saf et Tlemcen. Les victimes sont pour la majorité des jeunes subsahariens qui portaient encore des gilets de sauvetage. Le reste des corps sans vie a été repêché, dans un état de décomposition avancé. Les premiers éléments de l'enquête font ressortir qu'il s'agit vraisemblablement, d'une tentative d'émigration clandestine de Subsahariens et qui a viré au cauchemar. En une dizaine de jours, quinze cadavres ont été repêchés, à l'ouest du pays. Les garde-côtes ont renforcé leur dispositif de patrouille en mer afin de lutter contre le phénomène de l'émigration clandestine qui prend de l'ampleur. Pas plus tard que samedi, 14 candidats à l'émigration clandestine ont été secourus à 2 milles marins au nord de Cap Falcon. Une panne survenue dans le moteur avait empêché les harragas' de poursuivre leur traversée. Les clandestins ont été reconduits sur la terre ferme et une enquête ouverte par les services compétents. Pour rappel, le 23 janvier dernier, 12 harragas ont été secourus par les forces navales de la façade maritime ouest alors qu'un enfant de 3 ans était porté disparu, au large d'Aïn El Turck. Par ailleurs, la dépouille d'une femme non identifiée a été repêchée, lundi soir, au large de Bouharoune, portant ainsi à deux, le nombre de corps repêchés, en quatre jours, sur les côtes de Tipaza, a appris l'APS, hier, auprès des services de la Protection civile de la wilaya. Selon la même source, il s'agirait de la dépouille d'une jeune femme, d'une trentaine d'années, repêchée par une équipe de garde-côtes, au large de Bouharoune. La dépouille a été transportée à la morgue de l'hôpital de Koléa. A noter que l'équipe de plongée de la Protection civile avait procédé, jeudi dernier, au repêchage de la dépouille d'une personne, également, non identifiée, au large de la ville de Messelmoune-ouest.