Le président du comité des donneurs de sang de la wilaya de Bouira, le Dr Sayah Abdelmalek, vient d'être réélu en fin de semaine au poste de secrétaire général de la Fédération internationale des organisations de donneurs de sang (FIODS) à l'unanimité, et cela pour un deuxième mandat de 4 ans. Cette réélection s'est déroulée lors de l'assemblée générale qui s'est tenue à Rome en Italie. Selon les échos que nous avons reçus, le docteur Sayah a vu sa consécration se renouveler à l'unanimité qui s'est basée sur les efforts qu'il a consentis à en matière d'assistance et d'aide aux personnes en besoin de sang, et c'est aussi l'aboutissement d'un long travail caractérisé par une compétence et une abnégation de l'intéressé qui n'arrête pas d'organiser des activités utiles pour les campagnes de don de sang, au sien de l'organisation locale des donneurs de sang de la ville de Bouira et nationale également en étant membre de la fédération algérienne des donneurs de sang. Ce sacre vient récompenser notre pays sur le plan mondial après une décennie noire qui avait terni son image sur pas mal de plans.Un succès que nous pouvons qualifier de national car il n'est pas uniquement personnel pour le docteur Sayah, il est aussi une grande satisfaction pour les millions de citoyens et citoyennes algériens qui ont toujours répondu par l'affirmative quand ils sont à chaque fois sollicités pour donner leur sang afin de sauver des vies. Ainsi, le choix a porté sur le docteur Sayah au poste de secrétaire général de la Fédération internationale des organisateurs des donneurs de sang. Le Dr Sayah Abdelmalek que nous avons contacté a voulu nous donner un aperçu sur la politique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s'est fixé un objectif. Il est celui d'atteindre un don de sang volontaire à 100%, afin de pouvoir ainsi mettre fin aux dons réclamés par obligation aux familles des malades. Le Dr Sayah nous affirme : « Vous savez en Afrique, il y a des pays qui ont un donneur pour 1.000, tandis que la norme minimale de l'OMS sollicite 10 donneurs pour 1.000. Dans notre pays l'Algérie, nous sommes à 13,7 donneurs pour 1.000, selon des statistiques bien établies. Par contre, au Maroc c'est 9 donneurs pour 1.000 et en Tunisie 8 donneurs pour 1.000. Cette observation prouve que nos efforts ont eu un effet encourageant quand nous nous comparons aux années passées. Sur le plan de la sensibilisation et du matériel, nous avons aussi connu des avancées. » Le Dr Sayah ajoutera que « sur le continent africain, en matière de don de sang, nous sommes classés en haut du tableau pour ne pas dire les premiers sans prétention aucune, et l'OMS pourra le certifier. Donc, notre amélioration dans ce domaine n'est pas un vain mot. »