Une autre opération de rapatriement des Nigériens qui doivent être transférés vers leur pays a été organisée avant-hier à Oran. Au total, 158 Subsahariens de nationalité nigérienne ont été rassemblés au niveau de différents quartiers de la ville. Il s'agit de 106 hommes, 18 femmes et 38 enfants. Dès les premières heures de la matinée, les membres de la cellule installée à cet effet (composée des représentants de la direction de l'action sociale, le Croisant rouge, les services de la santé, la sûreté, la protection civile, entre autres) étaient à pied d'œuvre. Plusieurs quartiers ont été ciblés par cette opération notamment dans la localité de Coca, El Hassi, Aïn El Beïda et au centre-ville. Les personnes concernées ont été acheminées vers le centre de Bir El Djir avant d'être acheminées vers les frontières algériennes. Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour le rapatriement de tous ces ressortissants dans les meilleures conditions humaines et sécuritaires. Des kits alimentaires ont été distribués aux migrants qui ont également bénéficié de consultations médicales. 12 bus confortables ont été réservés pour le transfert des ressortissants nigériens au centre d'accueil de Tamanrasset d'où ils seront rapatriés vers leur pays d'origine. Le rapatriement des ressortissants nigériens fait suite à la demande formulée par le gouvernement nigérien. Elle a été acceptée par son homologue, le gouvernement algérien. L'Algérie avait pris une série de mesures pour le rapatriement de ces ressortissants nigériens, dans les meilleures conditions, jusqu'à ce qu'ils regagnent leurs villages et leurs maisons. D'autres opérations de rapatriement ont été organisées depuis le début de l'année en cours. La dernière remonte à quelques jours où 296 Nigériens ont été regroupés dans un centre de recasement à Bir El Djir puis rapatriés. Une action similaire avait touché mi-avril près de 263 autres Nigériens et une autre opération durant le mois de mars. Ainsi et depuis le début de l'année, près de 1.200 Subsahariens ont été rapatriés. En 2014, le gouvernement nigérien avait formulé une demande pour le rapatriement de ses ressortissants, se trouvant en Algérie, de manière irrégulière. Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, avait indiqué auparavant que cette « opération se poursuit toujours, dans le respect total des droits de l'homme et de la dignité humaine, conformément aux instructions du président de la République».