La deuxième phase de l'opération de reconduite des migrants irréguliers nigériens vers leur pays a été lancée, hier matin à Oran. Dès les premières heures de la matinée, les membres de la cellule installée à cet fait (composée des représentants de la direction de l'action sociale, le croisant rouge, la santé, la sureté entre autres) étaient à pied d'œuvre. Plusieurs quartiers ont été ciblés par cette opération, notamment au centre ville, le lieu dit Bouchikhi à Canastel, El Hassi … . Visant essentiellement les nigériens sans papiers, l'opération n'a pas fait dans le distinguo. Selon des sources de la direction de l'action sociale, une cinquantaine de subsahariens de différentes nationalités ont été interpelés. Tous les subsahariens ont été regroupés dans un centre à Bir El Djir. Une opération d'identification selon les nationalités est prévue. Les non nigériens devaient être libérés. Sauf ceux se trouvant en «situation irrégulière». Les nigériens seront déplacés vers Tamanrasset avant leur rapatriement. Le rapatriement des ressortissants nigériens fait suite à la demande formulée par le gouvernement nigérian. Elle a été acceptée par le gouvernement algérien. Selon des témoins, contrairement à la première opération effectuée en décembre 2014, la campagne de reconduite des subsahariens s'est déroulée, hier, dans de bonnes conditions et sans aucun incident. Le mois de décembre dernier, une opération qui a ciblé prés de 200 personnes à été dénoncée par plusieurs ONG de défense des droits de l'homme.