Réalisés dans le but d'absorber le chômage, un nombre important de locaux professionnels reste toujours inexploité pour diverses raisons. Pire, certains ont été transformés en lieu d'habitation. C'est le cas des locaux commerciaux de la commune de Gdyel qui ont été occupés depuis 2013 par des familles. Ces familles qui ont trouvé refuge dans les locaux, interpellent les autorités locales pour se pencher sur leurs conditions. Ils sont 33 locaux occupés illicitement par ces familles. Ces dernières revendiquent leur relogement et déplorent les mauvaises conditions dans lesquelles elles vivent. Cette situation pénalise aussi les bénéficiaires de ces locaux. Ces familles qui ont squatté avec leurs enfants ces locaux suite à la crise de logement et de loyers chez les particuliers qui veulent beaucoup d'argent pour la location, ont trouvé refuge dans des locaux abandonnés réalisés dans le cadre du programme du président. Il s'agit de locaux qui ont déjà fait l'objet d'attribution à de jeunes chômeurs, conformément à la réglementation. Certains n'ont pas été exploités. D'autres ont carrément été loués à ces familles en détresse. De leur côté, les services concernés ont tenu à rassurer ces familles que leur situation sera étudiée au cas par cas. La daïra de Gdyel a bénéficié d'un important programme de réalisation de logement social ; des centaines sont en cours de réalisation, dont un quota de 500 logements au chef-lieu de commune de Gdyel et dont les travaux ont atteint les 70%. Il faudrait signaler que dans de nombreuses communes les locaux commerciaux réalisés dans le but d'absorber le chômage n'ont toujours pas été exploités pour diverses raisons. Le programme annoncé lors du lancement de ce fameux projet était si ambitieux au point de promettre monts et merveilles aux jeunes bénéficiaires de ces locaux. Saccagés et livrés au pillage des délinquants qui y ont trouvé refuge, la plupart des locaux construits dans le cadre du programme présidentiel visant à caser les jeunes artisans sont livrés à eux-mêmes. Pour mettre fin à cette situation, les responsables ont adressé aux bénéficiaires des mises en demeure pour les exploiter, faute de quoi ils sont sommés de rendre les clefs pour les attribuer à d'autres postulants. De nouvelles dispositions viennent d'être prises concernant les locaux du président qui n'ont pas été exploités par leurs bénéficiaires et ce après huit ans d'affectation.