Les années passent et se ressemblent pour l'ASMO où la situation n'incite guère à l'optimisme. A propos de la préparation de l'équipe, le club accuse un retard considérable. C'est l'impression qui se dégage à un peu plus d'un mois de la reprise du championnat. Pour en savoir plus sur l'évolution de la situation, nous avons essayé de joindre les responsables asémistes, mais en vain. Tous nos appels furent voués à l'échec, alors que d'autres ont préféré garder le silence. Chez les supporters, il n'est pas question de végéter encore plus dans l'antichambre de l'élite. Mais les dirigeants sont confrontés à une crise financière qui limite leur champ de manœuvre dans le recrutement, d'autant plus qu'ils ont été obligés de régulariser les antécédents des joueurs et les situations des joueurs ayant eu gain de cause auprès de la CRL à l'image des Noura et Amirouche. Là, il n'est pas écarté de voir d'autres joueurs leur emboîter le pas avant le 15 juillet prochain, dernier délai des dépôts de plaintes de joueurs. A propos du staff technique, les contacts avec l'ex-coach du CABBA, Liamine Bougherrara, ont été interrompus. Quant à Chérif El Ouazzani, ce dernier a posé ses conditions, en attendant la réponse du président du CSA/ASMO Baghor Merouane. Même si Cherif El Ouazzani reste le mieux placé pour prendre la barre technique asémiste, aucune décision officielle n'a été prise jusqu'à hier. Concernant l'effectif, notre source affirme que la direction a mis fin à la collaboration des Youcef Khodja, Methazem, Atti, Zouaoui, Hendou et bien d'autres joueurs. Côté recrutement, l'ASMO n'a pas été très active dans cette opération pour des raisons financières. A présent, on s'est contenté de quatre nouveaux éléments, le retour du gardien de but Hanane (ex-SCMO), Berramla (ex-JSMS), Zaidi (ex-MBH) et Bencheikh (ex-MCO et ex-USB). Trop peu sur le plan qualité et quantité pour un club comme l'ASMO. Pour les objectifs, la situation est des plus incertaine. Car, l'accession dépend des moyens financiers à mettre par les responsables asémistes après que ces derniers ont accordé la libération de Masmoudi à l'USMBA pour un montant de 800 millions de centimes, nous a-t-on dit. A l'ASMO, pour monter une équipe compétitive capable de jouer les premiers rôles, la contribution de toutes les composantes du club et des autorités locales est plus que nécessaire pour la réalisation de cet objectif. A cet effet, les responsables asémistes s'interrogent sur les raisons qui poussent l'APC à continuer à négliger l'ASMO. La question reste posée et mérite une réponse. En somme, désigner un nouvel entraîneur, trouver les ressources financières nécessaires pour recruter des joueurs et organiser le stage d'avant saison, telles sont les premières actions à entreprendre pour éviter les scénarios des années précédentes. Par ailleurs, les travaux de réhabilitation avec la réalisation de nouveaux vestiaires et la pose d'une nouvelle pelouse au stade Habib Bouakeul, promis par les autorités locales, n'ont pas encore vu le jour.