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Dernières inondations: Les BMS à l'index
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 09 - 2018

Parfois il n'y a pas de BMS (bulletin météo spécial) pour prévenir les autorités ou les populations locales sur les risques d'inondations, a affirmé hier lundi Tahar Melizi, délégué aux risques majeurs au ministère de l'Intérieur. Il a expliqué à la radio nationale, concernant les dernières inondations qui ont affecté 24 wilayas et provoqué des pertes en vies humaines, que dans «le cas des inondations de la semaine dernière à Constantine, il n'y a pas eu de BMS pour prévenir la population qu'un événement violent aller bientôt survenir». «La même chose s'est passée à Ain Kébira (Wilaya de Sétif) en juillet et à Chréa dans la wilaya de Tébessa», a-t-il ajouté. «Parfois, le contenu des BMS n'est pas aussi précis que l'on voudrait», a-t-il relevé. Pour le délégué aux risques majeurs, «il y a un problème à ce niveau, avec des informations assez vagues. Donc il faut revoir cela avec les services de météorologie pour plus de précisions sur ces événements».
Les collectivités locales sont ainsi souvent accusées de ne pas réagir à temps pour prévenir des inondations ou de fortes précipitations, ce que réfute M. Melizi. «Généralement les BMS ne sont pas précis. Ensuite, il y a des endroits où il n'y a pas de BMS». «Nous utilisons actuellement les radios locales pour avertir les populations. Mais, s'il n'y a pas l'information, on ne peut savoir ce qu'il va arriver», explique-t-il. Pour autant, «nous tenons compte des BMS, assure-t-il, pour alerter les populations et prendre les mesures adéquates: chaque fois qu'un BMS est émis, il est répercuté sur le wali, le chef de daïra pour mettre en place une cellule de veille et mettre en branle le dispositif» de prévention. Mais, «ces BMS n'arrivent pas en temps voulu», affirme M. Melizi.
D'autre part, sur les accusations relatives au manque de préparation dans les centres urbains en prévision de l'arrivée des pluies d'automne souvent très violentes, comme cette année encore, le délégué aux risques majeurs a rappelé que «nous avons pris des dispositions pour commencer les travaux au début de l'année. Cependant, nous avons constaté cette année que ces événements (fortes précipitations) se passent tout le temps». «Normalement, a-t-il fait observer, la préparation de la saison automne-hiver, se fait en été, mais il faudrait revoir les dispositions pour mieux se préparer pendant toute l'année». Par ailleurs, M. Melizi a indiqué que les cartographies des risques majeurs en Algérie «sont en train d'être élaborées par plusieurs secteurs», dont le CRAAG et le CEGS, qui sont en train d'élaborer un micro-zonage de toutes les régions du Nord pour les risques sismiques, et le ministère des Ressources en eau pour les zones inondables». Sur la prévention des risques majeurs, encadrée certes par la loi 04-20 du 25 décembre 2004, mais sans textes réglementaires d'intervention, il a annoncé la tenue d'une conférence nationale le 22 et 23 octobre prochain pour «faire l'état des lieux et sensibiliser les parties prenantes, mettre à jour la réglementation et élaborer une nouvelle stratégie» de lutte et de prévention des risques majeurs.
Sur le bilan des dernières inondations, il a indiqué que les pertes en vies humaines sont le fait de «gens qui traversent les oueds en crue, ou des enfants pris dans les crues». Quant aux dégâts matériels -ils sont estimés par rapport aux évaluations des wilayas- ils se chiffrent actuellement à 25 milliards de dinars, alors que l'indemnisation des citoyens est assurée par différents fonds, dont celui du logement (Fonal). D'autre part, sans expliquer pourquoi un plan Orsec n'a pas été établi jusqu'à présent dans certaines zones touchées par les dernières inondations, le délégué aux risques majeurs du ministère de l'Intérieur a souligné que ce plan «se déploie lorsqu'on pense qu'il va y avoir une catastrophe sur la base de BMS. Et là, il y a plusieurs modules qui sont mis en branle pour prendre en charge la catastrophe». Et pour «Constantine, en une demi-heure, les secours sont arrivés, et on a organisé l'intervention dans les meilleures conditions», a-t-il affirmé. Quant aux oueds et grands cours d'eau susceptibles de provoquer des crues et des inondations, ainsi que des dégâts aux ouvrages, M. Melizi a indiqué que 250 milliards de dinars ont été dépensés pour conforter les digues et infrastructures de défense, et «un système a été mis en place à Sidi Bel-Abbès et Ghardaïa», ainsi qu'à Alger. «Il faut maintenant expertiser ces ouvrages, car il y a eu 400 ouvrages réalisés, et il faut donc les expertiser et revoir tout ce qui a été réalisé pour éviter qu'à l'avenir ces ouvrages n'aggravent la situation». Il a enfin rappelé qu'il y a 600 communes qui sont traversées par les oueds et donc menacées d'inondations.


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