Des dizaines de demandeurs de logements sociaux n'ayant pas bénéficié de décisions de pré-affectation, de plusieurs quartiers et cités de la ville du vieux rocher, se sont rassemblés hier devant le cabinet du wali pour protester contre leur «exclusion» des listes des bénéficiaires de relogement, «exclusion inqualifiable», ont-ils dit, et réclamer d'être portés sur les prochaines listes. Il s'agit, selon leur représentant, Youcef, des habitants des cités de Ziadia, d'El Gammas, de Boumerzoug, de Sissaoui, mais aussi des quartiers de la vieille ville à l'instar de Rahbet Essouf, la Casbah, la rue Chevalier et la rue du 19 Juin, ex-rue de France, notamment. «Le dépôt de nos demandes de logements remonte, pour la majorité d'entre nous, à 1989 et même aux années 60 pour certains. Et ces très anciens cas sont surtout ceux de la vieille ville de Rahbet Essouf», précise-t-il. Et de poursuivre que de ce fait ils ne comprennent pas les raisons à l'origine de cette exclusion et «ce sort qui nous a été réservé, alors que d'autres qui ont déposé leurs dossiers bien après, en 2003 et 2004, ont vu leurs noms portés sur les listes affichées au mois de mai. Nous n'avons ainsi, ajoute-t-il, bénéficié ni de bons quelconques de l'Opgi ni de décisions de pré-affectation de la wilaya, mais la chose que nous avons en poche ce sont les récépissés des dépôts de dossiers de demandes de logements». Parmi les protestataires figuraient aussi des demandeurs de logements sociaux, surtout des femmes divorcées avec des enfants à charge, déclarent-elles. Reçus par le chef de cabinet du wali, les protestataires ont été rassurés par le représentant du wali qui leur a promis que leurs cas seront traités après la clôture du dossier de distribution des logements sociaux et qu'en tout cas il a y d'autres listes à afficher et que tous les demandeurs qui ont droit au relogement seront satisfaits.