La transgression relative à l'extension illicite opérée au bas des immeubles des cités essaimées à travers la municipalité d'Aïn El Turck semble avoir tendance à prendre des proportions démesurées. Lors d'une visite effectuée récemment à Aïn El Turck, le wali d'Oran a exhorté les responsables locaux d'éradiquer cette infraction qui défigure les paysages. Le chef de l'exécutif a été ferme en donnant des instructions concernant le lancement d'une opération de lutte contre le squat des espaces publics, au niveau des cités. Une vingtaine d'extensions illicites a été démolie, à cette époque, au niveau de la partie haute la localité de Bouiseville, dans une cité longeant la double voie menant au village de Cap Falcon par les services de l'APC. Il s'agit en fait d'extensions ceinturant partiellement des habitations, qui ont été érigées par les locataires des logements situés aux rez-de-chaussée des immeubles dans ces cités. A ce titre, et selon des sources proches de l'APC de Ain El Turck, une opération de contrôle sera lancée dans les tout prochains jours, par les services de l'urbanisme pour contrôler l'ensemble des cités et dresser un compte rendu sur toute extension opérée au niveau des balcons, ou des espaces publics squattés. Il importe de noter que le phénomène des extensions illicites se pose avec acuité dans la municipalité d'Aïn El Turck au même titre que les trois autres communes de cette daïra. Cette transgression a été aussi relevée au niveau de la cité des 350 logements sociaux dans ladite municipalité et le quartier El Bahia à mi-chemin du village de Cap Falcon, dans plusieurs localités côtières. Il importe de noter dans ce volet que le phénomène des constructions illicites a également pris des proportions presque incontrôlable et l'ironie du sort veut que se soit la zone d'extension touristique, ZET, englobant le village de Cap Falcon, la localité de la Madrague et le lieudit Pain de Sucre, qui est la plus touchée par la bidonvilisation et ce, avec l'installation de plusieurs regroupements de masures hideuses, qui enlaidissent le paysage. Notons aussi que dans les prestigieuses localités de Paradis plage et de Clairefontaine, qui sont considérablement loin de refléter l'image du nom pour lequel elles ont été baptisées, les baraques érigées en parpaing et de la tôle ondulée, constituant un immense bidonville, ont entamé insidieusement le grignotement du sable.