Les postulants à des logements sociaux, dans la municipalité de Bousfer viennent de sortir de leurs gonds, pour revendiquer l'affichage de la liste des bénéficiaires des 500 logements sociaux, réalisés à proximité du village Filaoucène, communément appelé El Qaria'. Il importe de rappeler à ce sujet que le wali d'Oran a déjà donné des instructions strictes pour l'affichage, dans le plus bref délai, de cette liste lors d'une visite de travail effectuée, quelques semaines, auparavant, dans la daïra d'Aïn El Turck. Notons dans ce contexte que le chef de l'Exécutif de la wilaya d'Oran s'est également, enquis, lors de cette visite du taux d'avancement des travaux de réalisation d'une cité de 300 logements sociaux, dans le quartier d'El Bahia, dans la municipalité d'Aïn El Turck, qui accusent un grand retard en raison de la défaillance de l'entreprise, chargée de ce projet tant attendu par les familles sinistrées de cette daïra. Il est utile de signaler, sur ce même volet sensible, volet qu'il est fort probable que la faible offre du quota de logements sociaux, face à la forte demande, dans cette contrée, constituera, en toute vraisemblance, un véritable casse-tête pour les responsables locaux. En effet, la demande s'amplifie crescendo, au fil des années en fonction des demandes de familles sinistrées, venues de différentes régions du pays, notamment de l'Oranie, qui se sont installées dans les bidonvilles essaimés à travers ladite contrée et dont les plus importants sont répertoriés dans le chef-lieu. Le projet de réalisation d'une cité de 500 logements sociaux, dont les travaux ont été confiés à une entreprise chinoise, prés d'El Qaria, à la sortie ouest de la municipalité d'Aïn El Turck, ne sera, vraisemblablement pas, en mesure de satisfaire la demande considérable des familles postulantes. Cette éventualité, proche de la réalité, s'identifie à travers le fait qu'un peu plus de 900 familles sinistrées, composant la population du bidonville Oued namouss', en référence à une rivière desséchée, longeant ledit village, et auxquels sont destinés, en principe, ces 500 logements sociaux. Même constat pour les 300 logements sociaux du quartier d'El Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon où est répertorié un immense regroupement de constructions illicites, longeant la façade maritime, qui ne cesse de grossir au fil des jours, et, dont les familles occupantes attendent, légitiment, en toute évidence, un hypothétique relogement. Il y a lieu de signaler dans cette même optique qu'un choix de terrain a été établi récemment, par la wilaya d'Oran, non loin du village de Cap Falcon, pour le lancement, incessamment, des travaux de réalisation d'un projet de 1.000 logements, de formule LPP dans la municipalité d'Aïn El Turck. L'annonce a été formulée par le ministre de l'Habitat, M.Temmar, lors d'une visite dans la wilaya d'Oran. Cependant, à ce jour, le projet n'a toujours pas été lancé.