Le directeur général du Centre hospitalo-universitaire docteur Benbadis de Constantine (CHU Constantine), le chef de bureau des marchés du même établissement public de santé et un fournisseur ont été placés sous contrôle judiciaire, tard dans la soirée du mercredi, par le juge d'instruction près la Cour de Constantine, pour leur implication présumée dans une affaire liée à « l'obtention et l'octroi de privilèges injustifiés dans le cadre des marchés publics » et « abus dans l'utilisation de la fonction », indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya. D'autres cadres, membres de la commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres, auditionnés dans le cadre de la même affaire, ont été relaxés, ajoute le même communiqué. Soulignant qu'il s'agit là de l'aboutissement d'une enquête menée dans le cadre de la lutte contre la corruption, par les éléments de la Brigade économique et financière de la sûreté de wilaya de Constantine, qui ont traité une affaire de «passation de marchés publics en infraction aux règlements et à la législation en vigueur » au niveau du CHUC. Après avoir interrogé les mis en cause, âgés entre 44 et 61 ans, le procureur de la République a transféré leur dossier au juge d'instruction de la 4e chambre, qui a continué l'instruction jusque tard dans la soirée du mercredi 12 juin, avant d'ordonner la mise sous contrôle judiciaire du DG du CHUC, le chef de bureau des marchés et un fournisseur. Quant au reste des cadres entendus, concernés de près par cette affaire puisqu'ils se trouvent membres de la commission d'ouverture des plis et d'évaluation des offres, ils ont été libérés, indique la même source.