Les commerçants informels, qui disent avoir été «exclus injustement » du bénéfice de locaux au marché « Hippodrome », sis à la cité de Daksi, et qui ont tenu un sit-in devant le cabinet du wali lundi dernier, sont revenus à la charge, hier, sollicitant une intervention du chef de l'exécutif pour les rétablir dans leur droit. Les protestataires brandissaient des pancartes et criaient à tue-tête à l'adresse du wali « rendez-nous nos droits ». Selon un membre de l'association des exclus du marché de Daksi, M. Abdelmoumen, « nous sommes en tout et pour tout près de 70 sur un total de 700 commerçants bénéficiaires de locaux au marché « Hippodrome » de Daksi, qui avons été écartés à la dernière minute des attributions, alors que nous avons tous les papiers officiels pour le justifier ». Et de nous montrer des convocations de l'APC datées du 25 août 2000, ainsi que des décisions d'attribution signées par le P/APC de l'époque. « En tout cas, fait-t-il savoir, alors que nous exercions dans l'informel sur les trottoirs de plusieurs artères de la ville, nous avons reçu ces convocations de la mairie, nous invitant à nous adresser à la société « Simco », chargée de la construction du marché et de lui avancer 42.000 dinars, comme participation à sa construction. C'est ce que nous avons fait, dit-il, en faisant observer, que l'argent que nous avons payé est de la valeur de l'an 2000 valant beaucoup plus aujourd'hui en considération de l'inflation durant tout ce temps-là. Quoi qu'il en soit, ajoute-t-il, à l'ouverture du marché en question vers 2010 - 2011, nos noms ont disparu de la liste des bénéficiaires des stands et locaux aménagés à l'intérieur, parce qu'ayant été éliminés à la dernière minute. Sans explications ni indications quelconques », fait-il observer. «Les locaux qui devaient nous revenir ont été octroyés à d'autres », dit-il. Et d'indiquer que « actuellement et pour éviter le chômage, nous exerçons toujours dans l'informel à l'extérieur du marché de l'Hippodrome de Daksi. Mais nous en avons marre d'être dans cette situation de harcèlement constant de la part de la police. Nous voulons nous réapproprier nos locaux et nous demandons au premier responsable de la wilaya d'intervenir pour nous aider à le faire et en même temps intégrer le marché et être régularisés ».