La panoplie des formations universitaires sera prochainement renforcée par la création d'un nouveau master international dans la branche « environnement » et ce, au niveau de l'institut de gestion des techniques urbaines de l'université 3' « Salah Boubnider. » Le projet, qui s'intitule « Mahmed », en référence à l'association méditerranéenne en matière d'environnement, a été approuvé au mois de mars dernier et le contenu des matières enseignées ainsi que la fixation des critères de participation seront confirmés lors d'une réunion qui aura lieu ce mois d'octobre dans la ville de Sousse, en Tunisie, selon Dr Latifa Boulahia. Ajoutant dans ce sillage qu'il s'agit d'un master international, financé par l'Union européenne et aussi par ses partenaires associés de la rive sud de la Méditerranée, à savoir la Tunisie, le Maroc et l'Algérie. Et de faire savoir que « nous avons comme parties partenaires dans ce projet, les universités de Sousse, de Monastir et l'agence nationale de promotion de la recherche scientifique, du côté de la Tunisie. Pour le Maroc, nous avons les universités de Fès, de Oujda et de Tétouane, alors que pour l'Algérie les partenaires sont les universités de Bordj Bou Arreridj, de Mostaganem, de Constantine 3 Salah Boubnider' et l'institut méditerranéen de la technologie, établissement privé à Oran ». Et de souligner que « nous sommes encore à la phase de préparation, puisque nous avons une rencontre au mois d'octobre de l'année en cours à Sousse, pour l'approbation du contenu du master, qui sera enseigné à la rentrée de 2020 et dont l'objectif vise la formation de spécialistes dans les problèmes d'écologie et de l'environnement. Pour notre université nous avons déjà limité le nombre à 20 étudiants et tout titulaire d'un diplôme ou d'une spécialité qui mentionne le terme environnement peut déposer sa candidature au master. Dans le sens où il peut se prévaloir d'avoir déjà une base suffisante de connaissances et ce, dans le domaine de l'aménagement urbain ou de l'urbanisme. Bien évidemment la sélection se basera sur les dossiers aux bons résultats et aux bonnes moyennes, notamment », conclut-elle.