La terrible nouvelle du décès de notre confrère Djelloul Belbachir, annoncée par sa famille, a suscité la tristesse au sein de tous les gens de la presse et ses collègues du secteur éducatif. Le natif de Ghazaouet est décédé samedi à l'âge de 64 ans des suites d'une longue maladie avec laquelle il vivait depuis sa sortie en retraite, il y a à peine quelques années. Il a été enterré hier au cimetière de Mansourah. Djelloul Belbachir jouissait de grandes qualités humaines, d'humilité, de simplicité et de disponibilité dans sa vie privée et sa carrière professionnelle. Parallèlement à son métier d'enseignant du français puis inspecteur, ce correspondant de presse a publié des articles au Quotidien d'Oran avant de se consacrer à l'enseignement du français à l'institut français de Tlemcen. De nombreux collègues et amis du regretté ont mis en exergue ses qualités humaines et pédagogiques. Il a publié des sujets divers, liés entre autres à la culture, à la vie sociale, au développement local, à la pêche et le monde marin, au patrimoine et l'histoire et à l'environnement. «C'est avec tristesse que j'apprends le décès de notre collègue Djelloul. Je tiens à saluer la mémoire de ce journaliste et enseignant du français hors pair, qui a consacré toute sa vie avec une passion sans égale et un sacrifice soutenu à l'éducation et à la presse», indique en larmes Abdelaziz Habchi, ex-journaliste et cadre-retraité de la direction de l'éducation. De son côté, Miloud Zenasni, chef du bureau régional du journal «Le Soir d'Algérie» a indiqué : «j'étais un fidèle lecteur de Djelloul et j'appréciais beaucoup sa façon d'écrire des articles qui alertaient et secouaient même les responsables locaux pour trouver des solutions aux nombreuses préoccupations qui se posaient aux citoyens, notamment ceux de Ghazaouet et sa région. Je tiens en ces moments pénibles à m'associer à la douleur de sa famille et lui présente toutes mes condoléances». Féru du football et de pêche, Djelloul Belbachir lui arrivait souvent d'aller pêcher avec ses collègues et ses élèves sur le littoral de Ghazaouet. Ceci ne l'empêchait pas de visiter les enfants en colonies de vacances sur la plage de Bider (commune de Marsa Ben M'hidi). «Il était volontaire et très honnête ! Il avait un bon cœur et aimait surtout aider les enfants et les jeunes qui venaient de partout pour passer leurs vacances au bord de la mer de Bider», souligne Youcef Agab, un marin de Ghazaouet qui côtoyait à l'époque Djelloul Belbachir. «Djelloul était pour nous un défenseur de l'environnement et des démunis ! Il écrivait sur tout ce qui manquait à Ghazaouet et dans les localités avoisinantes. C'était en quelque sorte notre porte-parole et un trait d'union entre les autorités locales et la population», affirme Ismaïl Mostéfa, gérant d'une agence de communication et de publicité à Tounane. Rappelons que Djelloul Belbachir a été honoré par le wali de Tlemcen à l'occasion de la Journée nationale de la liberté d'expression le 22 octobre 2018 et par la cellule de la communication et des relations publiques de la sûreté de la wilaya le 22 octobre 2019.