Le numéro d'appel de la protection civile reçoit une moyenne de 1.000 appels par jour depuis l'annonce de cas de coronavirus en Algérie. Cela s'ajoute aux 3.000 appels enregistrés quotidiennement par les pompiers pour différentes interventions au niveau national. C'est ce qu'a affirmé, hier, le colonel Farouk Achour, directeur de l'information et des statistiques à la direction de la protection civile. Notre interlocuteur a précisé que des personnes appellent surtout pour demander des informations et des orientations. Et beaucoup d'appels sont ceux de personnes qui suspectent d'être victimes d'une probable contagion. Le colonel Achour a précisé, en outre, que souvent les personnes qui appellent la protection civile le font après avoir trouvé le numéro vert 3030, injoignable ou occupé. Ce numéro est censé fonctionner 24 H/24 et 7 J/7 et permet d'avoir des informations, conseils et orientations relatifs au coronavirus (Covid-19). Alors que les citoyens doivent appeler le 1021 ou le 14, uniquement en cas d'urgence. Bien que la protection civile s'est dite disposée à répondre à tous les appels sans exception, il est souligné néanmoins que les appels doivent se faire dans le cadre du besoin, et ce pour ne pas encombrer les lignes téléphoniques et afin de porter assistance aux personnes en danger, notamment pour le cas des évacuations sanitaires. Les éléments de la protection civile figurent parmi les précurseurs dans la prévention et la sensibilisation que ce soit contre les grippes saisonnières ou pour les maladies les plus graves, comme le Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MRES) et le Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Une campagne de sensibilisation a été lancée par la protection civile à travers son site web, depuis le 28 janvier 2019, sur le coronavirus et le nouveau coronavirus (Covid-19) au profit de la population. En ce qui concerne, les moyens de protection pour les pompiers, le colonel Achour rassure en affirmant que toutes les dispositions ont été prises au profit des éléments de ce corps, et ce depuis des années. « Nos éléments sont formés sur des critères d'adaptation de leur secours aux différentes catastrophes, notamment les catastrophes biologiques », dira notre interlocuteur. Et d'ajouter qu'en décembre dernier, une équipe de la protection civile, dont des médecins, a effectué une formation technique sur les interventions face à un risque biologique.